Mercredi 18 Décembre 2019 JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANTS Retrouvons-nousau marché de BUIS-les-BARONNIES à 11 H (Arcades) pour manifester notre solidarité autour de boissons chaudes
Le Collectif Buis Accueil Réfugiés
Cette date du 18 décembre 2019 s’annonce comme une étape inédite de la campagne « Égaux, Égales, Personne n’est illégal ». Depuis un an cette campagne soutient les collectifs de sans-papiers et les migrant.e.s dans leur lutte pour l’égalité des droits et la régularisation de toutes et tous.
Cet appel est exceptionnel par la diversité et le nombre des acteurs qu’il rassemble : collectifs de sans-papiers, syndicats, associations de solidarité, organisations d’appui aux migrant.e.s réparties sur toute la France, et partis politiques.
La plateforme CARDAV (Colectifs pour l’Accueil des Réfugiés en Drôme Ardèche Vaucluse) souhaite, par le soutien qu’elle apporte à cette campagne, réaffirmer sa solidarité avec les collectifs de sans-papiers et les syndicats, avec lesquels de nombreuses organisations nationales et assemblées locales membres des Etats Généraux des Migrations travaillent au quotidien, en soutien aux personnes exilées.
Nous, Collectifs d’Accueil, nous joignons aux dizaines d’événements prévus partout en France et organisons le mercredi 18 décembre à 11 H un rassemblement sur le marché de Buis les Baronnies, aux Arcades.
La généralisation de la précarisation, provoquée par les politiques d’austérité menées par nos gouvernants, nourrit les sentiments de mal-être et de repli sur soi dans la population. C’est en luttant ensemble et de manière efficace que nous pourrons contribuer à une société juste et égalitaire.
Ci-dessous le texte du tract pour une lecture plus facile:
Nous, Collectifs de Sans-Papiers et MigrantEs, Syndicats, Associations, Collectifs de solidarité, États Généraux des Migrations, Marche des Solidarités appelons à des manifestations et rassemblements le 18 décembre, journée internationale des migrantEs.
Nous marcherons toutes et tous ensemble pour affirmer avec encore plus de vigueur : « Egaux, Egales, personne n’est illégal ».
Nous marcherons pour la ratification par la France de la « convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille » adoptée par l’ONU le 18 décembre 1990 et qui vise à garantir l’égalité de traitement entre travailleurs et travailleuses françaisEs et immigréEs.
Nous marcherons pour stopper la montée des nationalismes, le développement du fascisme, et de toutes les formes de racisme.
Nous marcherons en mémoire des dizaines de milliers de femmes, d’enfants et d’hommes mortEs sur les routes de la migration, victimes des frontières et des politiques meurtrières des gouvernements des pays les plus riches de la planète et de leurs complices.
Nous marcherons pour la liberté de circulation, pour la fin du système de Dublin, l’abandon de la Directive retour et la fermeture des centres de rétention.
Nous marcherons contre l’idée fausse que l’immigration crée du dumping social, pour la régularisation des sans-papiers et pour l’égalité des droits de toutes et tous.
Nous marcherons pour soutenir et amplifier les grèves et luttes des Sans-Papiers pour obtenir leur régularisation et la justice sociale.
A l’heure où le gouvernement annonce des mesures sans précédent : immigration « choisie », privation – pour les demandeurs d’asile – d’accès à la protection maladie pendant les trois premiers mois après le dépôt de leur demande, durcissement des conditions d’accès à l’Aide Médicale d’État (AME), nous marcherons pour affirmer que l’égalité ne se discute pas, elle doit être mise en œuvre, maintenant.
C’est la précarisation générale et la remise en cause des acquis sociaux par les politiques répressives et d’austérité menées par les gouvernements successifs, spécialement celui d’Emmanuel Macron, qui exacerbent les discours de haine, accroissent la pauvreté et le repli sur soi dans la population. C’est en luttant ensemble que nous pourrons nous battre efficacement pour une société meilleure, solidaire et égalitaire.
Les visiteurs commencent à arriver vers 14 H et sont aussitôt surpris d’être accueillis par trois frimousses déguisées en chats tantôt fripons, tantôt enjôleurs, qui virevoltent autour d’eux, en les provoquant amicalement!
A l’entrée de la salle, les enfants trouvent rapidement à s’occuper dans un atelier de jeux animés par Mistigi, la ludothèque de Buis-les-Baronnies.
L’ensemble vocal féminin Monalisa , sous la direction d’Isabelle Finck, nous offre de magnifiques chants traditionnels du monde. Un moment de grande sérénité! Chants souvent nostalgiques, qui nous rapprochent par l’imagination de pays lointains, peut-être quittés pour l’exil, pour certains …
Brigitte, Patricia, Lilian, Beate: nos invitées cévenoles du Vigan présentent leur action
Devant une salle comble et attentive, Brigitte, au nom du Collectif Pays viganais terre d’accueil témoigne de leur engagement local (et au-delà!) depuis leurs trois années d’existence.
Auditoire nombreux et très attentif
« La tradition d’accueil est ancrée en terre cévenole. Terre de refuge (ont été accueillis au Vigan des « boat people d’Asie du Sud-Est dans les années 70, des juifs pendant la seconde guerre mondiale, des Espagnols de la guerre civile de 1936, des protestants pendant les guerres de religion de 1685), nous sommes héritiers de cette histoire et nous nous devons de la perpétuer. C’est tout naturellement que le Collectif Pays viganais terre d’accueil a accueilli et accompagne nos ami(e)s migrants, réfugiés (une quarantaine), essentiellement soudanais et afghans, dans des actions qui se veulent pérennes.
Un atout pour nous : l’implication de la municipalité viganaise qui a voté à l’unanimité du conseil municipal le 18 décembre 2018 l’adhésion à L’association nationale des villes et territoires accueillants et qui avait signé dès 2015 la Charte des communes solidaires du Gard.
Avec d’autres communes rurales (Mandagout, Valleraugue, St Hippolyte, Lasalle, St Jean du Gard…) mais aussi trois grandes villes Montpellier, Nîmes, Alès, nous avons créé l’Interco (Inter-collectif) afin de partager (une fois par mois) nos trouvailles, nos problèmes et nos questionnements, de faire ‘poids’ dans nos interventions et luttes.
Nous sommes aussi engagé(e)s dans les Etats Generaux des Migrations qui sont un processus dans lequel sont impliqués des centaines de collectifs et d’associations locales ou nationales présentes sur le terrain aux côtés des personnes étrangères. Partout en France, ces acteurs se concertent et organisent des événements publics pour dénoncer la politique actuelle et être force de proposition afin d’obtenir un changement radical de la politique migratoire.
Etre à la fois concrètement présent(e)s sur le terrain auprès de nos ami(e)s, mais aussi présent(e)s dans des propositions pour une autre politique migratoire française et européenne, dans ses luttes, tel est notre challenge !
Le collectif Pays viganais terre d’accueil a vu le jour en 2016 et nous réalisons combien cette solidarité envers nos amis exilés a créé du lien entre nous et nous a demandé d’être présents sur trois axes, en tant qu’accueillants (une quarantaine d’exilés soudanais, afghans essentiellement) et militants.
Ces trois axes :
Etre présents dans l’accompagnement au quotidien de nos amis exilés (migrants, réfugiés, oiseaux…) pour la santé, l’hébergement, la nourriture, le juridique, le FLE, les ‘mises à l’abri’, la formation professionnalisante, recherche de travail…
Etre présents dans nos villages, villes, régions, à travers le tissu associatif, culturel. Sur le marché, nous expliquons, nous présentons nos luttes ; nous nous laissons inviter au cinéma pour participer à des débats ; nous avons invité notre municipalité à organiser en mairie une cérémonie de parrainage (certes non juridique mais symbolique) afin d’attester que nos amis migrants sont intégrés dans notre ville : Il n’y a plus des ‘migrants’, des ‘parrains’ mais Mohamad, Justine, Omar, Valérie… ; nous organisons aussi des vide-greniers pour renflouer nos finances.
Etre présents dans les réflexions et luttes pour penser, imaginer une politique migratoire digne : marches diverses, manifestations, soutien à des actions nationales, réflexions…
Cela fait beaucoup ? Pas vraiment car nous nous sommes organisés en commissions qui se réunissent indépendamment et ne remontent aux réunions mensuelles du collectif que les grandes lignes… Et surtout : chaque bénévoles trouve la place et le rythme qui lui convient, et on y tient ! !
Vous rencontrer à Buis les Baronnies est une opportunité de plus pour nous ‘d’étendre nos cordages’, d’échanger avec vous, d’apprendre de la richesse culturelle (chants, théâtre, danse) dont vous nous avez régalés… et qui nous a donné des idées !
Merci pour votre invitation, entre nous, des liens sont créés, une solidarité est née ! »
Un merveilleux intermède: Mohamed et Omar chantent pour nous!
Ces deux jeunes réfugiés ivoiriens, hébergés localement, ont su vaincre leur timidité devant cette salle comble et impressionnante pour chanter avec beaucoup de conviction et de talent, en français et en dialecte ivoirien, avec l’accompagnement musical complice de Marine Rosier. Une prestation surprise, parfaitement maîtrisée, et d’une spontanéité rafraîchissante.
Témoignage de Catherine Richard, membre du Comité Buis Accueil Réfugiés
Grande Synthe
En décembre, je suis allée passer 10 jours avec les associations de Grande Synthe qui aident les migrants dans la « jungle », principalement Salam et Emmaüs. A cette période, il y avait environ 450 personnes, principalement des hommes, Kurdes irakiens, mais aussi des familles avec de très jeunes enfants, ainsi qu’une cinquantaine de Pakistanais. Le temps était froid, humide, avec beaucoup de vent. Ils vivent dans des tentes ou sous des bâches et heureusement plusieurs associations viennent tous les jours leur distribuer des repas chauds. Une association anglaise pour le petit déjeuner, les associations françaises pour le déjeuner et une association hollandaise pour le soir. Ces personnes étaient épuisées, plusieurs s’étaient blessées en essayant de passer en Angleterre et elles étaient nombreuses à avoir des problèmes de peau vu leurs conditions de vie. La police passait tous les deux ou trois jours pour détruire les tentes et les bâches.
En janvier, Damien Carême, maire de Grande Synthe, a obtenu l’autorisation d’ouvrir le gymnase et a pu mettre à l’abri 250 personnes. Ils dorment à même le sol, mais au chaud. De nombreuses tentes sont installées tout autour mais une centaine de migrants sont encore dans la jungle malgré le froid qui s’est installé. Les familles ont pu être mises à l’abri. Les associations continuent la préparation et la distribution des repas et les compagnons d’Emmaüs assurent une maraude le soir pour leur apporter des boissons chaudes. La police continue de détruire les abris de ceux qui sont encore dans la jungle et la semaine dernière ils ont détruit toutes les réserves alimentaires du camp des pakistanais.
Calais
En décembre il y avait environ 600 migrants, aujourd’hui ils sont 450, certains ont réussi à passer en Angleterre. Ils viennent pour 1/3 d’Iran et pour 2/3 d’Érythrée, d’Éthiopie, d’Afghanistan et du Soudan. De nombreux Iraniens ont pu bénéficier de la libéralisation des visas en Serbie, ils n’ont pas laissé leurs empreintes et donc ne sont pas sous la responsabilité de ce pays. Ils vont tenter leur chance vers l’Angleterre, manipulés par les passeurs. A Calais, onze associations ont attaqué l’état en justice pour exiger des autorités un minimum d’humanité. Le tribunal administratif leur a donné raison. Des points d’eau, des douches et des toilettes ont été installés à proximité des camps. La Cabane Juridique a signalé à l’Inspection Générale de la Police Nationale des cas de violence policière. La police continue à passer, toutes les 48 h, pour détruire les tentes des migrants, ils sont victimes de violences policières, verbales et physiques. La semaine dernière, les policiers sont venus détruire le camp des iraniens le matin, les associations leur ont rapporté des tentes et des couvertures mais la police est revenue le soir pour à nouveau tout détruire.
Le Ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, était présent cette semaine à Calais, entouré de nombreux journalistes. Son but est de renforcer la frontière britannique, améliorer la « collaboration » entre les forces de sécurité française et britannique, surveiller les plages et les ports mais il n ‘est pas question d’améliorer le sort des migrants. Avec le froid, le vent, l’humidité, les migrants sont épuisés, des tensions commencent à monter. Les migrants sont harcelés par la police et il en est de même pour les membres des associations.
Une Marche Solidaire, Vintimille-Calais sera organisée fin avril, l’arrivée à Calais aura lieu le 8 mai 2019.
Briançon
Rien n’a changé depuis l’année dernière. Si les migrants passent moins par le col de l’Échelle, ils continuent de se mettre en danger à Montgenèvre. Les secours sont régulièrement déclenchés pour rechercher des migrants perdus en montagne. Ils prennent beaucoup de risques pour ne pas se faire prendre, ils sont traqués, se perdent, sont épuisés. L’hôpital de Briançon, qui reçoit en urgence les migrants, a mis en place une unité fonctionnelle médicale et sociale pour les prendre en charge au mieux. Les associations solidaires et leurs membres subissent une grosse pression de la part des forces de l’ordre. De nombreux cas de violences policières, maltraitances sur les migrants sont relevées. La Croix Rouge italienne a organisé des navettes pour récupérer et mettre au chaud les migrants renvoyés en Italie. Une association s’est crée côté italien, ce qui permet aux migrants d’être chaussés et habillés de façon plus adaptée.
Ces migrants sont principalement francophones. Ils étaient en Italie depuis déjà longtemps pour la plupart, il y a beaucoup moins d’arrivées. Les mesures prises par Mattéo Salvini les font fuir à cause de leurs conditions de vie et de la non prise en charge des problèmes de santé.
La répression, les violences, la politique actuelle augmentent la mafia, les passeurs. Les femmes sont exposées à des réseaux de prostitution. Les associations assurent la paix sociale.
Une Maraude Géante est organisée à Montgenèvre le 15 mars 2019 : rassemblement à 18 h, marche dans les rues avec une fanfare, prises de paroles et descente aux flambeaux pour symboliser ceux qui se perdent en montagne.
La Roya
Comme à Briançon, les « Solidaires » continuent d’être attaqués en justice. Le nombre des migrants dans la Roya était en baisse fin 2018 mais recommence à monter depuis début janvier, la politique de Mattéo Salvini n’y est pas pour rien. Depuis l’été dernier, il a fermé ses ports aux bateaux humanitaires. Une vingtaine de personnes sont actuellement chez Cédric Herrou dont le jugement est actuellement en délibéré. Les familles ont pu être mises à l’abri. A Vintimille, les migrants sont moins nombreux que l’année dernière, environ 80 repas par jour sont servis par les associations. L’association qui sert les petits déjeuners aux migrants et à ceux qui ont été arrêtés pendant la nuit témoigne de beaucoup de cas de violences policières. Les mineurs ne sont plus pris en charge, les dates de naissance sont modifiées.
Actuellement, les médias annoncent le passage des migrants par l’Espagne mais ce ne sont pas les mêmes nationalités, ni les mêmes réseaux de passeurs.
Après ce témoignage, nous retrouvons la Cie du parquet nomade…
Suit un moment de répétition avec le public puis les deux danseuses de la Cie du Parquet Nomade et leur femme orchestre nous entraînent dans une folle sarabande, avec une fougue contagieuse!
Le Théâtre des Habitants présente une courte pièce de Matei Visniek « En attendant que la canicule passe » avec la participation de l’Association Intervalle et du Trio vocal Tzarik . Un moment très fort de cette fête, opposant la poésie aux absurdités administratives qui mettent souvent à mal la vie déjà si précaire des réfugiés.
Merci à Alain et Jeanne-Marie pour le beau texte et l’intermède à la harpe!
Merci à tous les organisateurs et acteurs actifs de cette belle après-midi, à tous les artistes offrant spontanément leur performance pour une bonne cause!
Merci aux nombreux bénévoles, chacun faisant tout naturellement sa part de la tâche, pour que cette Fête de la Fraternité soit une réussite!
Merci à tous les amis et sympathisants venus avec des tartes sucrées ou salées et autres gourmandises proposées à la vente! Merci pour les dons à la cagnotte de la Plateforme CARDAV! Les bénéfices de cette manifestation sont destinés à aider les réfugiés dont s’occupent les différents comités qui y sont rattachés.
Merci pour votre générosité et à l’an prochain, la 5 e Edition de la Fête de la Fraternité!
Nous proposons, à celles et ceux qui le pourront, d’arriver vers midi pour repas partagé avec les trois membres du collectif Pays Viganais Terre d’Accueil, venus des Cévennes, afin de faire connaissance avant l’affluence de l’après-midi, que nous espérons nombreuse.
Nous comptons également sur vous pour apporter de quoi faire des parts que nous vendrons au buffet pour renflouer la caisse de secours de la plateforme.
CliquezICI pour accéder au dossier presse détaillant la démarche de certains des intervenants.
La Fête de la Fraternité aura lieu Dimanche 27 janvier 2019 à partir de 14h30 26170 Buis les Baronnies – Salle La Palun
Entrée libre Programme à diffuser sans modération!
Ouverture des portes à 14h30
Le programme se déroulera dans un joyeux désordre :
La Compagnie du Parquet Nomade, en résidence cette année à l’invitation de La Gargoulette avec son projet AliceS au pays des Baronnies, fera des apparitions impromptues et conviviales autour de la musique, de la danse et du clown.
Monalisa, ensemble vocal dirigé par Isabelle Finck, nous régalera de chants du monde.
Le Collectif Pays Viganais Terre d’accueilviendra témoigner de l’engagement de villes et villages des Cévennes en faveur des personnes réfugiées et exilées.
Alain et Jeanne-Marie nous offriront une petite surprise voix et harpe.
Le Théâtre des Habitantsprésentera une courte pièce de Matei Visniek En Attendant que la canicule passe avec la participation de l’association Intervalle et du Trio vocal Tzarik.
Et tout au long de la journée…
Stand d’information sur les actions engagées en faveur des réfugiés.
Coin jeux pour petits et grands proposé par Mistigri, la ludothèque des Baronnies
BUVETTE et BUFFET composé de ce que chacun(e) aura apporté
Comme c’est l’usage,les familles de réfugiés pourront apporter des musiques de leur pays pour entraîner tout le monde à danser.
La 4 e Fête de la Fraternité aura lieu Dimanche 27 janvier 2019 à partir de 14 H 30 Salle de la Palun – 26170 Buis-les-Baronnies
Ça y est, c’est parti pour les préparatifs!
Compte-rendu de la réunion qui a eu lieu samedi 24 novembre 2018 dans le cadre des journées Caravansérail à Buis-les-Baronnies
Nous étions une bonne vingtaine à réfléchir ensemble à la prochaine fête de la fraternité prévue pour sa quatrième saison à Buis, Salle La Palun le dimanche 27 janvier 2019.
Grâce à la présence d’Abbas, Amadou et Isif, nous avons pu échanger sur un projet qu’ils pourraient mener avec d’autres jeunes venus d’ailleurs : un reportage photo sur ce qui les étonne, les surprend, les charme, les choque depuis leur arrivée sur le sol français et dans les Baronnies… une sorte de tourisme à l’envers.
D’autre part, ils prépareront une programmation musicale à leurs goûts avec des morceaux propices à la danse pour un moment choisi de la journée (éventuelle collaboration avec la compagnie Parquet Nomade ?). Cette compagnie en résidence dans les Baronnies pourra proposer elle-même une intervention sous une forme encore à définir.
Par ailleurs, nous allons contacter le réseau Communes solidaires du Gard, qui rejoint dans l’esprit celui de la plateforme CARDAV, pour inviter un ou deux représentant(e)s à témoigner.
Serge Pauthe et Laure Jospin vont monter une courte pièce d’un auteur roumain qui met en situation une femme et un enfant face à un garde-frontière (écriture théâtrale très belle et très poétique).
Des membres d’Intervalle participeront à cette scène, ainsi que le trio vocal féminin TZARIK. L’ensemble vocal Monalisa chantera quelques chants en rapport avec le thème de la journée.
Nous avons envie d’inviter les écoliers et collégiens des environs à participer. Donc contacter les chefs d’établissement pour approfondir quelle pourrait être leur participation (danse, chants, jeux…)
En parlant de jeu, le collectif a eu l’idée d’en créer un autour des migrants et des idées reçues à base de questions simples auquel tout le monde pourra physiquement participer.
Les portes ouvriront vers 14h30 (entrée libre) et la journée se clôturera vers 20h. Toutes idées ou initiatives sont les bienvenues pour compléter ce pré-programme.
Chacun(e) apportera quelque chose à manger et à partager (penser sous forme de parts faciles à vendre).L’argent récolté ira à la caisse de secours de la plateforme.
Le jour-même, les membres des collectifs sont invités à arriver un peu plus tôt pour s’inscrire aux permanences (accueil, buvette)
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Ce concert est organisé par le Comité Réfugiés Buis, constitué il y a deux mois pour accueillir une famille soudanaise sur Buis, avec l’appui de la Mairie de Buis.
Ce concert permettra de récolter des dons afin d’aider à l’accompagnement de cette famille.
Musiques du monde, chants traditionnels et chansons françaises seront au programme grâce à la participation bénévole de musicien(ne)s et chanteur(euse)s (Eniram, Tzarik, Cochia, Inkala, Dan Magell Godin, Bobo Sapiens).
Il y aura une buvette et une petite restauration.
Début du Concert : 18 heures salle de la Palun, Dimanche 28 mai. Participation libre.
Contact : 06 12 33 10 71
Merci de bien vouloir diffuser l’invitation auprès de vos connaissances et réseaux.