Urgent : demande d’accueil

Nous vous transmettons ci-dessous le message de Cécile POREE-GOUTTEFANGE, coordinatrice /intervenante sociale Couloirs humanitaires, insertion réfugiés/délégation de la FEEP RAA.

« Dans le cadre des couloirs humanitaires, je recherche en urgence (si possible pour fin novembre/début décembre max. car je ne suis pas sûre que le papa puisse passer l’hiver) un collectif pouvant héberger, accompagner, aider, humainement et financièrement parlant , un papa syrien de 71 ans ( ancien enseignant) et son fils 27ans (compétence en bijouterie et soudure).
Ils sont actuellement au Liban , temporairement dans un logement qu’ils ne sont pas sûrs de pouvoir conserver au vu des problèmes. Le papa est diabétique. Il souffre des conséquences de son diabète mal traité (problèmes vasculaires, amputation des orteils…) mais n’est pas insulinodépendant. Le fils parle très bien anglais. Tous deux commencent à parler français et je donne six mois au fils pour comprendre et parler notre langue correctement.
Tous les deux ont un visa humanitaire depuis janvier 2022.
Auriez-vous des pistes d’accueil ?
Merci de vos retours.
Cécile POREE-GOUTTEFANGE »

Contact : 07 63 06 18 02

Communiqué par 
Plateforme des Comités d’Accueil des Réfugiés
en Drôme-Ardèche et Vaucluse (Cardav)
Valérie Rosier Coordination
Tél. 06 12 33 10 71 
arquaique@orange.fr
Mira Pons Rédaction
mirapons@gmail.com

UNE FICTION ENGAGÉE, PRESQUE DOCUMENTAIRE

A l’affiche au cinéma

Qu’auriez-vous fait à la place de David dont la voiture manque, un jour, d’écraser un jeune migrant fuyant la police sur la route de Briançon ?

C’est la question que pose d’emblée aux spectateurs Emilie Frèche, autrice et réalisatrice, dans son film Les Engagés, inspiré de l’affaire dite des « Sept de Briançon », en avril 2018, et de l’histoire de Blessing Matthew, une jeune Nigériane de 20 ans morte noyée dans la Durance, en mai 2018, alors qu’elle fuyait une patrouille de gendarmes.

Bien d’autres matières à penser sont posées dans le film : comment accueille-t-on et dans quelles conditions ? Jusqu’à quel moment est-on  capable d’accepter l’injustice et les lois contraires à la morale humaine la plus élémentaire ?

Plus qu’un film sur le parcours des exilés, ce long métrage raconte le choix d’un homme, soudainement confronté à la réalité des migrants, dont il avait peu conscience. Cet homme restera-t-il fidèle à ses valeurs personnelles, s’engagera-t-il, alors qu’il n’a aucun passé militant ?

« C’est un film sur la désobéissance à la loi, explique Emilie Frèche qui publie parallèlement un livre éponyme pour la jeunesse (Hachette) qui se place plus du côté du jeune migrant, Jocojayé, dit Joco. David est l’héritier des Justes d’hier. Il met sa morale au-dessus des lois qu’il considère iniques. »

Quitte à se retrouver en prison pour avoir sauvé une vie.

Benjamin Lavernhe (David) et Youssouf Gueye (Jocojayé)

A noter que six associations soutiennent le film : France terre d’asile, La Cimade, Oxfam France, Amnesty International France, Watizat et Ecole pour Tous. 

« Les Engagés », un film d’Emilie Frèche.

Sortie en salles le 16 novembre 2022.

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Droit d’asile et titres de séjour

FORMATION GRATUITE – 25 OCTOBRE 2022

L’Association de solidarité avec tou.tes.s les immigré.e.s de Montélimar (Asti Montélimar) propose une formation « de base » sur le droit d’asile et les demandes de titres de séjour. 

Cette formation est gratuite et s’adresse à tou.tes les personnes qui accompagnent les personnes étrangères que ce soit dans le cadre professionnel et/ou associatif.

Elle sera conduite par une juriste de la Fédération des Asti.

Quand ? Le mardi 25 octobre 9h – 12h30 et 13h30 – 17h30 
(Accueil café de 8h30 à 9h – Repas partagé de 12h30 à 13h30).

Où ? A la Bégude de Mazenc (plus d’informations à venir).

S’inscrire. Avant le 14 octobre, astimontelimar@gmail.com.

Plus d’infos ? C’est ici.

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Défendre le droit d’asile

Projet de loi
asile immigration

COMMUNIQUÉ DE L’ANVITA
27/9/2022

La future loi relative à l’immigration, à l’asile et à l’intégration,
annoncée par Emmanuel Macron, doit être adoptée début 2023.

L’Association nationale des villes et territoires accueillants
(Anvita) alerte sur les inégalités que cette loi implique et
appelle à la mobilisation citoyenne, associative et des collectivités territoriales. Voici son communiqué.

« DÉFENDONS LE DROIT D’ASILE »
« Lors de son audition devant la Commission des Lois à l’Assemblée nationale ce mardi 20 septembre, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a détaillé son projet de réforme du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda), le douzième en vingt ans, souhaitant systématiser les Obligations de quitter le territoire français (OQTF) pour les demandeur∙ses d’asile dès le refus donné par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), c’est-à-dire avant même la fin de leur procédure.

» L’Anvita, Association nationale des villes et territoires accueillants, condamne avec la plus grande fermeté ce projet d’atteinte manifeste au droit d’asile. Cette nouvelle régression portée au droit d’asile en France s’ajoute à la liste de celles issues des lois précédentes – dont la loi Asile-Immigration de 2018, qui n’a pas encore fait l’objet d’une évaluation à l’heure actuelle – comme l’introduction d’une inégalité de traitement du fait de la nationalité des demandeur∙ses, en provenance des « pays sûrs ». Editée par l’OFPRA, cette liste de « pays sûrs » opère une logique de tri contestable entre les demandeur∙ses d’asile, privant certaines nationalités des mêmes garanties de l’étude de leur demande d’asile, en les plaçant en « procédure d’asile accélérée ». Ce régime d’asile à deux vitesses est indigne du pays des droits humains.

» Au nom d’une volonté d’accélération des procédures, véritable totem des récentes tentatives de réforme du droit d’asile, ce sont les droits des personnes exilées qui sont bafoués. Le contenu du projet de loi défendu par Gérald Darmanin s’inscrit dans cette tendance dangereuse : réduction du nombre de juges chargé∙es d’étudier les recours à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), promotion de la dématérialisation… En substance, le message est clair : rendre les décisions plus vite, pour expulser plus vite… Au détriment d’un accueil digne.

» L’Anvita, par la force de son réseau français de villes, d’intercommunalités, de départements et de régions, en résonance avec son objet et ses valeurs, réclame une égalité de traitement pour toutes et tous, quelle que soit la nationalité, et la garantie d’un accès libre et entier au droit d’asile.

» La migration n’est pas un problème M. Darmanin. C’est la manière dont on accueille ces chercheur∙ses de refuge qui est le problème. En reprenant à votre compte les arguments et mesures de l’extrême droite, vous participez à leur banalisation. La seule vraie “crise migratoire” est celle de l’accueil.

» La solution qui s’impose face à ce constat n’est pas la surenchère sécuritaire et xénophobe : c’est l’humanité et la solidarité. La France est et doit rester une terre d’asile. De nombreux citoyen∙nes, associations et collectivités territoriales y veillent et s’y engagent quotidiennement. »

Informations : Anvita

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