MAISON D’ELISA À VERCHENY APPEL À PRÊT SOLIDAIRE

L’association Voies libres Drôme, qui agit pour et avec les personnes en précarité, migrantes principalement, a le projet d’acheter la Maison d’Elisa, maison d’accueil située à Vercheny, dans la Drôme, dont elle a la gestion depuis cinq ans.

Vous pouvez participez à un prêt solidaire pour acheter et pérenniser ce lieu d’accueil inconditionnel pour personnes en situation de précarité.

Petite vidéo explicative, ici

Depuis 2018, l’association Voies libres Drôme, qui agit pour et avec les personnes en exil sur la vallée de la Drôme, gère une maison d’accueil, la maison d’Elisa à Vercheny. Depuis cinq ans, cette maison accueille de manière inconditionnelle des migrants et des migrant.e.s et/ou des personnes en précarité et leur propose de les accompagner sur le plan juridique, médical, professionnel, sur l’apprentissage du français et sur leur intégration dans notre vallée. En tout, ce sont près d’une trentaine
de personnes qui y ont posé leurs valises pour des durées diverses.
Depuis cinq ans, cette maison, en plus d’accueillir, a été le point de rassemblement de nombreux projets et d’activités : chantier de rénovation de la maison, fêtes de soutien, cantines ouvertes au public,
construction d’un four à pizza, aménagement d’un studio de musique, soirées jeux, aménagement d’un espace de jardinage, enregistrement des titres d’un CD du collège libre d’Allex, ateliers de chant, projections de films…
Après cinq ans de mise à disposition de l’habitation, les propriétaires ont décidé de la mettre en vente au mois de mai prochain. Afin de continuer à faire vivre ce lieu unique, emblématique, solidaire et fédérateur, notre association souhaite racheter la maison et continuer à proposer un toit et un accompagnement aux nombreuses personnes, migrantes ou pas, qui en ont grandement besoin.
Soutenir le rachat de la maison, c’est donner la possibilité à des personnes dans le besoin de se poser, de bénéficier d’un temps de répit, de repos, de reconstruction sans condition.

La maison d’Elisa en quelques chiffres
• En 2018, la maison d’Elisa, située au 42 route d’Aurel à Vercheny, en plein centre du village, est mise à disposition de l’association par un couple de la vallée sous forme d’un prêt à usage (commodat).
• De janvier à mars 2018, un grand chantier participatif — en collaboration avec l’entreprise Viviani — rassemble plus de 60 personnes qui se relaient chaque jour sur des travaux de toitures,
d’isolation, de cloisons, de peintures, de mise aux normes électriques…
• En mars 2018 arrivent les premiers habitant.e.s. Très rapidement, toutes les chambres (dix) sont occupées. Les demandes sont nombreuses et nous devons refuser du monde.
• Aujourd’hui, la maison accueille cinq habitant.e.s par choix de l’association de se réorganiser et de consolider l’équipe dédiée à l’accueil. Les demandes sont toujours aussi nombreuses, environ
trois par semaine.
• La maison se compose donc de dix chambres, d’un espace-dortoir, de deux cuisines/salle à manger, de deux salles de bain, d’un studio de musique aménagé par un ancien habitant passionné de musique, d’un jardin de 2 000 m2, d’un terrain pour jardiner de 1 000 m2, d’un four à pizza, d’une remise de stockage.
Aujourd’hui, vous pouvez contribuer à un prêt citoyen de 300 000€.

Étant donné l’activité non commerciale de l’association , il est impossible de passer par un prêt classique (système bancaire). Du coup, la décision a été prise de se tourner vers un prêt solidaire, bien plus cohérent avec les valeurs de l’association.

Comment ça se passe ?
Ce projet s’adresse à tous ceux — parents, grands-parents, ami.e.s, voisin.e.s, investisseurs solidaires — qui ont une épargne disponible et qui veulent lui donner du sens. Que le prêt soit de 500, 5 000
ou 50 000 €, tous sont les bienvenus pour aider ce projet à se concrétiser ! Pour formaliser cet emprunt, par une convention de prêt solidaire est signée avec les prêteurs. Les modalités du prêt sont souples et adaptées aux possibilités et aux projets futurs de chacun. Une précision : l’association recherche plutôt un engagement sur le long terme.
Plusieurs prêteurs ont déjà manifesté leur intérêt, en proposant un remboursement sur des périodes variables. Ces modalités seront à discuter ensemble lors du premier échange.
Outre l’assemblée générale annuelle, qui permet que tous se retrouvent, les « prêteurs » auront la primeur et une place spéciale lors de tous les événements !

Y a-t-il des risques dans tout ça ?
Oui, comme dans toute aventure économique. Mais le prêt solidaire s’inscrit dans un cadre officiel et reconnu qui le garantit juridiquement.
• Il s’agit d’un investissement dans la pierre ; si le projet est bien de faire perdurer les activités de Voies Libres accueillies par la maison d’Elisa, le système de prêt solidaire et ses clauses apportent des règles et une garantie de remboursement.
• Chaque mois, nous pouvons compter sur des entrées financières régulières afin d’assurer entre autres l’entretien de la maison, qu’il s’agisse des dons ou des cantines que nous organisons.
• L’association est gérée en conscience (et en joie) par un collectif soudé, professionnel et responsable. Depuis sa création, l’association a toujours honoré ses paiements et ses factures.
• Si l’association se retrouvait face à une trop grande demande de remboursements des prêts, la vente d’une parcelle constructible pourrait être envisagée, tout comme la mise en location de la
moitié de la maison.

Prêter en 3 étapes
1. Avant le 20 avril 2023, j’exprime mon intention en contactant directement l’association par e-mail ou par téléphone.
2. Un membre de l’association me répond pour échanger directement sur les modalités possibles et ajuster ensemble la future convention de prêt.
3. Début mai 2023, je concrétise mon épargne en signant la convention envoyée par l’association et en effectuant le virement bancaire. Ce prêt est peut-être le cadeau durable / éthique que vous pouvez faire cette année.
À votre disposition, les documents suivants : comptes de résultat et bilans de l’association, tableau de trésorerie, statuts de l’association et déclarations en préfecture, présentation plus précise du projet et, bien sûr, le modèle de convention de prêt.

Contacts
voies_libres_drome@riseup.net
https://voieslibresdrome.wordpress.com
Tél. : 07 81 66 52 15 (Stéphane) ou 06 78 08 11 18 (Damien)
Pour un don à l’association et au projet de rachat : https://www.helloasso.com/associations/voies-libres-
drome/formulaires/3

Plateforme des Comités d’Accueil des Réfugiés
en Drôme-Ardèche et Vaucluse (Cardav)

Valérie Rosier – Coordination
Tél. 06 12 33 10 71  valouchka26@gmail.com 
Mira Pons – Rédaction
mirapons@gmail.com

GRANDE MARAUDE SOLIDAIRE

Comme chaque année, le mouvement citoyen Tous Migrants invite les citoyens.nes à participer à la Grande Maraude solidaire en soutien aux droits des personnes exilées et à l’action des maraudeuses et maraudeurs.

18 mars 2023 – Montgenèvre (Hautes-Alpes)

Pour la liberté de circuler
Contre la loi Asile et Immigration

Programme
17h30. Rassemblement franco-italien devant l’Espace partenaire à Mongenèvre, puis départ du cortège.
18h30. Prise de parole devant les locaux de la Police aux frontières.
19h30. Repas partagé à prix libre devant l’Espace partenaire (apporter son bol et sa cuillère).
20h30. Départ en maraude (prendre des vêtements chauds et une lampe frontale).

Ces maraudes dans la montagne briançonnaise se sont imposées comme une nécessité depuis novembre 2016, pour tenter d’éviter de nombreux accidents, et assurer la mise à l’abri des personnes exilées. Des personnes volontaires venues de toute l’Europe y participent aux côtés des personnes locales qui connaissent les dangers et les règles de sécurité propres au milieu montagnard. 
La finalité des maraudes est double : la réduction des risques auxquels les personnes exilées sont contraintes de s’exposer pour échapper aux refoulements systématiques, et le témoignage du déni quotidien de leurs droits à la frontière. En aucun cas, les maraudes ne servent à « faire passer la frontière de manière illégale » comme les pouvoirs publics les en accusent trop souvent. Au contraire, ce sont ces refoulements qui sont illégaux. 

À cette occasion Tous Migrants s’adresse une nouvelle fois aux forces de l’ordre pour qu’elles et ils prennent conscience du caractère à la fois illégal, illégitime, dangereux et barbare des ordres qui leur sont donnés et des conséquences de leurs actes lorsqu’elles et ils obéissent à ces ordres. 
Rappelons également que Tous Migrants a publié un premier rapport sur les « Pratiques policières du contrôle de la frontière. Un an de refoulements et de déni de droits à la frontière franco-italienne dans le Briançonnais », à lire ici.

Par leurs actions avec les personnes exilées et les associations partenaires, Tous Migrants a pu obtenir plusieurs annulations emblématiques de décisions administratives et deux membres de la PAF ont déjà été condamnés par les tribunaux. Après la relaxe des 3+4 par la cour d’appel de Grenoble le 9 septembre 2021, deux solidaires ayant subi de la prison viennent d’obtenir réparation en justice. Le 23 novembre dernier, la Cour européenne des Droits de l’homme a accepté d’instruire la requête que déposée aux côtés de la famille de Blessing Matthew pour que la vérité et la justice soit faites. 

La Grande Maraude solidaire est l’opportunité pour toutes et tous de se joindre à ces actions pour dénoncer les atteintes aux droits des personnes exilées tant que les pouvoirs publics ne les respecteront pas. 

A savoir : que fait un maraudeur ?

Plateforme des Comités d’Accueil des Réfugiés
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ANVITA : POUR UN ACCUEIL INCONDITIONNEL ET NON DIFFÉRENCIÉ

L’ Anvita — Association nationale des villes et territoires accueillants — met à disposition une vidéo pédagogique très claire sur la différence de traitement de l’accueil pour les réfugiés, en prenant pour exemple le parcours de deux femmes fuyant un conflit armé, l’une en Ukraine, l’autre en Afghanistan.

Depuis un an, les collectivités faisant partie de l’Anvita ont vu et pris part à un nouveau dispositif d’accueil qui s’est construit dans le contexte de l’arrivée des personnes venues d’Ukraine, plus digne et plus rapide que celui relevant du droit d’asile, pour les autres migrants.

Ainsi, à l’occasion des un an de la nomination du préfet Joseph Zimet à la Cellule Interministérielle de Crise (CIC) Ukraine, l’Anvita publie cette vidéo afin de mettre en valeur ce nouveau standard d’accueil et entend plaider pour un nivellement par le haut des conditions d’accueil en France, et ce pour toutes et tous.

L’accueil de déplacé·es ukrainien·nes montrent qu’un autre accueil, plus respectueux des droits et de l’autonomie des personnes,
est possible. Faisons-le pour tous·tes !

POUR VISIONNER CETTE VIDÉO
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Table ronde #8 : Femmes & Migrations

Visio conférence en ligne
8 mars 2023 – 9h-10h

Cette table-ronde est la 8e de la série de rencontres publiques “Médias Migrations” organisée par Sciences Po-Ceri (projet Pace) et l’association Désinfox-Migrations.

C’est demain matin, il est encore temps de vous inscrire !
Inscription ici

A l’occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, chercheurs et journalistes interrogent les cadrages médiatiques des parcours migratoires des femmes.

Souvent réduites au regroupement familial ou simplement invisibilisées, en quoi leurs trajectoires se distinguent de celles des hommes ? L’émigration est-elle vecteur d’émancipation ou d’exploitation ? Comment les médias rendent compte de la complexité des expériences et des enjeux des migrations féminines ?

Programme
– Introduction
Charlotte Recoquillon, Désinfox Migrations
Hélène Thiollet, CNRS CERI Sciences Po, projet Pace
– Intervenantes
Linda Guerry, historienne, chercheuse associée au Larhra et contractuelle à l’Ined, fellow de l’Institut Convergences Migrations
Nina Sahraoui, post-doctorante, GTM-Cresppa, CNRS, fellow de l’Institut Convergences Migrations, enseignante à Sciences Po
Nassira El Moaddem, journaliste à Arrêt sur Images et France Inter, productrice de la série “Parcours de Combattantes”, autrice
Ilioné Schultz, journaliste et réalisatrice, collectif YouPress, spécialiste de l’Ukraine

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Les camps d’enfermement des îles grecques de Kos et de Leros

Un podcast en 7 épisodes

https://www.gisti.org/spip.php?article6950

Le Gisti et Migreurop ont réalisé, avec le studio son de la Parole errante demain, un reportage, son et photo, en sept épisodes dans les îles grecques de Kos et Leros. La parole y est donnée aux exilés bloqués dans des camps d’enfermement, ainsi qu’aux personnes qui les aident.
Ces « hotspots », financés par l’Union européenne, sont loin d’être les « centres d’accueil et de prise en charge des personnes en fonction de leurs besoins » qu’ils sont sensés être mais sont en réalité des centres de détention, de tri et d’expulsion, aux conditions de survie indignes.

Ces reportages sont des témoignages exceptionnels sur ces lieux dont très peu de médias se font l’écho, des lieux construits pour répondre à la stratégie d’invisibilisation et de maltraitance des exilé∙e∙s qui arrivent aux portes de l’UE. Ils sont au nombre de plusieurs dizaines en Grèce et en Italie.

Pour écouter et voir, suivre le lien :
https://www.gisti.org/spip.php?article6950

Comprendre l’historique de ces centres en 2 minutes 30 : https://vimeo.com/402154419

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Appel pour une politique migratoire d’accueil, contre la loi Darmanin


Mobilisation le 25 mars partout en France  

Le nouveau projet de loi Asile et Immigration du gouvernement conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des migrant-es. Il a pour objectif de graver dans le marbre et de radicaliser les pratiques préfectorales arbitraires et répressives : systématisation des OQTF et des IRTF, dans la suite des instructions déjà prises pour augmenter les assignations à résidence et le nombre de centre et locaux de rétention administrative.

Le projet s’inscrit délibérément dans une vision utilitariste et répressive dont témoigne l’obsession des expulsions et l’inscription des sans-papiers au fichier des personnes recherchées. Les migrant-es sont déshumanisé-es et considéré-es uniquement comme de la main d’œuvre potentielle, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits « en tension ».

Alors que la dématérialisation prive de l’accès au séjour de nombreux étranger-es, le droit du séjour et le droit d’asile vont être encore plus restreints.

Le projet prévoit des moyens pour empêcher d’accéder ou de rester sur le territoire, au lieu de les utiliser pour accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique…

Les droits protégés par les conventions internationales sont de plus en plus bafoués (asile, droit de vivre en famille, accueil des femmes et des personnes LGBTIA+ victimes de violences…) y compris ceux des enfants (enfermement, non-respect de la présomption de minorité, séparation des parents…).

Les droits des étranger-es sont de plus en plus précarisés.

L’attaque s’inscrit dans l’agenda global du gouvernement : chômage, retraites, logement, santé…

En 2006 déjà, nous étions uni-es contre l’immigration jetable, nous appelons donc à nous mobiliser contre cette réforme qui, si elle était adoptée, accentuerait encore le fait que les étranger-es en France sont considéré-es comme une population de seconde zone, privée de droits, précarisée et livrée à l’arbitraire du patronat, de l’administration et du pouvoir. Il est de la responsabilité de nos organisations, associations, collectifs et syndicats de réagir.

Pour nous suivre : https://twitter.com/Ucij2023
Tous les rendez-vous sont mis à jour sur le blog de l’UCIJ

Collectifs, associations, syndicats… SIGNEZ L’APPEL

Pour vos mobilisations, à télécharger :
tract | affiche 1 | affiche 2 | logo | autres visuels ]

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