Appel à dons pour le Gisti !

Alors que les atteintes portées aux droits des personnes étrangères sont toujours plus graves et plus nombreuses,

Alors que des politiques migratoires mortifères ne cessent de s’étendre,

Alors que se multiplient les surenchères de l’extrême-droite et d’une droite qui n’a plus de « républicaine » que le nom,

Le Gisti fait face sur tous les fronts.

Il informe, sur son site et avec ses publications.

Il propose des analyses sans concessions des politiques migratoires.

Il participe aux luttes collectives.

Il porte le combat en justice.

Ces derniers mois, il a porté conseil aux personnes originaires du Soudan en quête de protection, il a mis en ligne un fil d’actualité pour suivre l’opération Wuambushu à Mayotte jour par jour, il a créé une série de fiches pour aider à déjouer les embûches de la « dématérialisation », il a informé de toutes les étapes du projet de « réforme Darmanin ».

Il lui faudra continuer à défendre les mineurs isolés, les demandeurs d’asile, les personnes expulsées de leurs lieux d’hébergement, à dénoncer la politique européenne ou les attaques contre les libertés associatives.

Alors que la situation empire et alors qu’il nous faudrait de plus en plus de moyens pour y faire face, les subventions baissent, les finances du Gisti sont fragilisées. Le Gisti a besoin du soutien moral de toutes celles et ceux qui sont en accord avec les actions qu’il mène, mais aussi de leur soutien financier.

Vous pouvez aider le Gisti de plusieurs façons.

Les dons sont déductibles, à hauteur de 66 % de leur montant, de l’impôt sur le revenu au titre de l’année 2023. Effectuer un don de 150 € ne coûtera finalement que 51 €. Pour plus de facilité, vous pouvez effectuer votre don sur le site web, quel que soit le mode de versement utilisé : www.gisti.org/don-en-ligne

Si vous souhaitez aider durablement le Gisti, par un soutien régulier permettant de mieux prévoir les recettes, et donc de pouvoir lancer des actions à plus long terme, vous pouvez également opter pour le don par prélèvement automatique. Ce type de don est aussi déductible de votre impôt sur le revenu à venir.

Enfin, sachez que le Gisti, reconnu association d’intérêt général, est habilité à recevoir des legs de toute personne, mais également des dons dans le cadre du mécénat d’entreprise (60 % du montant du don effectué est alors déductible de l’impôt sur les sociétés dans la limite de 5 ‰ du chiffre d’affaires annuel hors taxe de l’entreprise donatrice).

Plateforme des Comités d’Accueil des Réfugiés
en Drôme-Ardèche et Vaucluse (Cardav)
Valérie Rosier – Coordination
Tél. 06 12 33 10 71  valouchka26@gmail.com 
Mira Pons – Rédaction
mirapons@gmail.com

Groupe de travail #5 de l’ANVITA

L’Association nationale des villes et territoires accueillants (Anvita) vous convie le 19 octobre prochain (10h à 12h) à la troisième session du groupe de travail #5 « Accueil en ruralité et petites villes »

Celle-ci sera consacrée au soutien apporté par les collectivités rurales à des projets globaux, mêlant souvent logement et insertion.

Echanges avec la Commune de Notre-Dame-de-l’Osier (38), qui évoquera le chantier d’insertion Tero Loko ; la Fédération d’Entraide Protestante et la Commune de Sainte-Croix-Vallée-Française (48) pour les couloirs humanitaires ; et l’association Passerelle pour son projet de Maison Accueillante à Dieulefit (26).

Ces échanges se tiendront en visioconférence. Vous trouverez le lien d’inscription (pour recevoir le lien de connexion) ici.

Contact
06 75 36 92 84
www.anvita.fr 

Plateforme des Comités d’Accueil des Réfugiés
en Drôme-Ardèche et Vaucluse (Cardav)
Valérie Rosier – Coordination
Tél. 06 12 33 10 71  valouchka26@gmail.com 
Mira Pons – Rédaction
mirapons@gmail.com

Pacte européen sur la migration et l’asile

Source : www.gisti.org/pacte-ue-migration-asile

Le « Nouveau Pacte sur la migration et l’asile » est une proposition de la Commission européenne présentée en septembre 2020 et discutée depuis cette date au sein de l’Union européenne (UE), pour réformer les règles communes entre les États membres dans les domaines de l’asile et l’immigration, jusqu’ici organisées par un ensemble de règlements et directives. Il consiste en cinq propositions législatives et quatre recommandations destinées à se substituer à une partie de ces règles communes pour, selon la Commission, mettre en place « un système permettant à la fois de maîtriser et de normaliser la migration à long terme, tout en étant pleinement ancré dans les valeurs européennes et le droit international ».

Fondé sur le postulat que l’UE est menacée par la pression migratoire, il vise à permettre aux États membres de mieux résister « aux situations de crise et de force majeure » liées « à un grand nombre d’arrivées irrégulières ». Pour ce faire, le Pacte ne propose rien de « nouveau », il s’inscrit au contraire dans la continuité des politiques antérieures : parmi les mesures proposées, il privilégie d’une part la dissuasion en amont des arrivées irrégulières de personnes étrangères en Europe, d’autre part des procédures renforcées de contrôle et de tri aux frontières en vue d’en expulser le plus grand nombre, et enfin la répartition autoritaire de celles qui seraient reconnues comme éligibles à l’asile au sein des États membres volontaires, les autres pouvant s’affranchir de cette obligation à travers un mécanisme complexe de compensation financière.

Trois ans après son lancement, le Pacte fait l’objet de négociations difficiles entre les États membres, particulièrement divisés depuis la mal nommée « crise migratoire » de 2015. Alors que le nombre de personnes qui trouvent la mort en Méditerranée en tentant de rejoindre l’Europe ne cesse d’augmenter, ce Pacte, loin de proposer le « programme équilibré et humain » que promet la Commission européenne, renforce au contraire la logique du tri, de l’enfermement et de l’exclusion, et traduit l’obstination de l’UE à faire prévaloir la protection de ses frontières sur la protection des exilé⋅es, au mépris de leurs droits fondamentaux.

Pour en savoir plus consulter : www.gisti.org/pacte-ue-migration-asile

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en Drôme-Ardèche et Vaucluse (Cardav)
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