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Détails pour la Grande Maraude solidaire a montgenevre – vendredi 15 mars 2019

Infos pratiques – 15 mars 2019 :
Grande Maraude solidaire

Bonjour !
 Nous y voici… demain, vendredi, retrouvons-nous nombreux.ses pour
soutenir les maraudes et dénoncer la répression qui se déroule à notre
frontière. 
Quelques infos pratiques :
 Rendez-vous à Montgenèvre à l’esplanade à gauche des caisses des remontées mécaniques :
> dès 15h pour aider à la préparation de l’événement
> à  partir de 18h, et jusqu’à 22h, pour le début de la grande maraude solidaire. N’hésitez pas à nous rejoindre tout au long de la soirée.
 
Pour le transport, vous pouvez proposer ou trouver un trajet sur la plateforme de covoiturage ici. Un point de rendez-vous est prévu devant la MJC de Briançon, nous recommandons donc de passer devant lors de votre trajet afin de récupérer les personnes qui pourraient éventuellement avoir besoin d’un transport.
 
Les précautions à prendre
> Pensez à vous habiller très chaudement ! A cette altitude le vent est
glacial. Équipement très recommandé : Chaussures chaudes et imperméables/ vêtements chauds/ bonnet et gants/ Lunettes. Prévoir aussi une lampe frontale.
> Attention, des contrôles de police sont à prévoir ! Soyez en règle pour le
véhicule et pensez à pendre vos papiers d’identité. Par conséquent,
prévoyez un temps de trajet supplémentaire.
> Rappel : les équipements spéciaux sont obligatoires en France (chaines et pneus neige)
 Soyons tous là.
Soyons « Tou.te.s solidaires ! Tous maraudeur.ses ! »

Sans étiquette politique ou religieuse, TOUS MIGRANTS» est un mouvement citoyen pacifiste, sous forme associative (loi 1901), de sensibilisation et de plaidoyer né en septembre 2015 autour du drame humanitaire des migrants en Europe. Fort de ses 500 adhérents, 1500 destinataires de la lettre d’information, 2000 like Facebook, le mouvement mène des initiatives variées, dans le Briançonnais : veille et partage de l’information via une newsletter périodique et une page Facebook adressées à plus de 650 personnes, conférences, cinés-débat, ateliers d’écritures, manifestations artistiques ou culturelles de soutien… 
L’action de Tous Migrants repose sur deux principes directeurs :  
– C’est en renforçant le lien social local, en ouvrant des espaces de dialogue, d’échange, de convivialité et de solidarité avec notre voisin d’ici (« l’autre d’ici ») que nous accepterons naturellement notre voisin de là-bas (« l’autre de là-bas », étranger, migrant, réfugié,…); 
– Chacun d’entre nous peut « faire sa part », à son échelle, pour contribuer à la résolution de la crise humanitaire actuelle, y compris en plaidant pour l’adoption de décisions politiques plus responsables et humaines en matière de migration. Il en va de notre humanité et notre dignité.

Contact : 
tousmigrants@gmail.com, www.facebook.com/tousmigrants, http://www.tousmigrants.org
 

Alerte Plaidoyer POUR les 3+4 de Briançon

Nous vous transmettons un appel commun de Tous Migrants et de la Cimade pour un soutien par écrit ou une participation à la cagnotte. Tous les renseignements se trouvent dans le texte.
Alerte Plaidoyer – 15 janvier 2019
Après le verdict scandaleux du 13 décembre 2018 à l’encontre des 3+4 de Briançon, Tous Migrants et la CIMADE Sud-Est s’alarment du déni de justice inacceptable et des nouvelles condamnations infligées à 3 autres montagnard.e.s solidaires 
Le 10 janvier 2019, Marie, Pierre et Kevin étaient jugés au tribunal de Gap. Ils ont été jugés coupables et sanctionnés pour avoir été solidaires avec des personne exilées. Qui par sa voiture, son thermos ou sa couverture de survie.
Mais ne nous trompons pas, c’est à nouveau la solidarité et le devoir de fraternité qui ont été condamnés et pénalisés (rappel du verdict : 3 et 4 mois de prison avec sursis pour Pierre et Kevin et peine d’amende pour Marie). 
Comme bien d’autres personnes solidaires auparavant, Marie, Pierre et Kevin n’auraient pas dû être à la barre d’un tribunal français puisqu’ils ou elle n’ont fait qu’aider une personne exilée en danger ou distribuer un thé chaud.
Au cœur de ce procès auraient dû se trouver non pas des personnes solidaires mais les vraies raisons politiques de cette situation catastrophique dans nos montagnes alpines qui deviennent des zones de non-droit, de violences et de souffrances mortelles. Ces violations des droits des personnes exilées à la frontière franco-italienne sont connues et déjà maintes fois dénoncées par nos organisations (cf Communiqué de Presse inter-associatif en date du 16 octobre 2018). Le parquet le sait : mettant en danger de mort des personnes, la Police aux frontières traque et poursuit des exilé·e·s dans la montagne. Des signalements ont été envoyés au procureur pour illustrer ces intimidations, ces violences répétées dans les montagnes. Une plainte et des témoignages accablants ont été recueillis et envoyés – en date des 25 et 26 septembre puis du 22 octobre 2018 – au procureur qui ne peut ignorer la situation dans les Alpes. 

Une justice qui obéit à quels principes ? 
Des gestes de solidarité, d’hommes et de femmes qui apportent soutien, assistance à leur prochain ne devraient pas être poursuivis par les procureurs. Et pour faire écho à la question posée par l’un des avocats devant le tribunal de Gap : pourquoi le procureur a-t-il choisi de continuer ses poursuites à charge contre les solidaires alors qu’il a le choix de les abandonner ? 
Les raisons sont là encore éminemment politiques : tout d’abord viser à faire passer pour des délinquant·e·s les personnes solidaires qui défendent les droits humains ; ensuite dissuader d’intervenir celles et ceux qui un jour croiseront sur le bord de la route ou au détour d’un chemin des personnes exilées épuisées, en hypothermie près de la frontière. Enfin, chercher à casser le mouvement citoyen de celles et ceux qui remettent en cause les frontières telles qu’elles sont vécues actuellement. Pour ces trois raisons, des défenseurs des droits humains sont condamnés à des peines de prison.
Quand la magistrature à Gap s’aligne sur le ministère public, nous nous inquiétons de l’indépendance de la justice, de son impartialité. Le tribunal de Gap semble incapable de prononcer des relaxes face à cette « impérieuse » nécessité de condamner pour faire trembler la solidarité. Preuve en est : le tribunal a passé outre les droits de la défense lors de ce procès. En effet, l ‘un des avocats n’avait pas eu accès au dossier pénal de son client avant l’ouverture du procès ; et un second l’avait reçu très tardivement. Le report a été demandé et chaque fois refusé… Alors même qu’aucune urgence vitale ne justifiait la tenue de ces procès comme l’a rappelé l’un des avocats. Tout aussi grave, des preuves qui auraient disculpé Pierre d’une version policière des faits totalement fallacieuse et mensongère ont été refusées. 
Ces faits révèlent une justice à charge, une justice qui ne respecte pas ses propres règles, une justice qui frappe les défenseurs des droits au lieu de frapper les responsables politiques et policiers qui non seulement ne respectent pas l’obligation de porter assistance à personne en danger mais contribuent à créer ces mises en danger mortel.

Il n’y a pas de bons ou de mauvais défenseurs des droits humains
« Puis je vous demander si vous êtes engagé.e dans une association de soutien aux migrants ? », a demandé la magistrate à chacun des trois solidaires. Poser cette question n’est pas anodin. A celle qui répondait par la négative, une amende, à ceux qui étaient perçus comme « militants », des peines de prison. 
La question récurrente de la magistrate laisse entendre que le principe de fraternité pourrait accepter plusieurs définitions. Or il n’y en a qu’une : celle qui affirme que le respect des droits fondamentaux de toute personne est une nécessité, quelle que soit sa situation administrative ou autres. Cette question crée la confusion entre la définition d’un principe et les diverses manières et possibilités de le mettre en œuvre dans la pratique. Enfin, elle gomme le fait que les citoyens sont confrontés à un Etat qui ne respecte pas les droits fondamentaux des personnes exilées comme le rappellent inlassablement le Défenseur des Droits, la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme et plus largement les défenseurs des droits humains.

La dérive de l’Etat de droit
Dans ce contexte, on peut s’interroger sur qui sont les « militants », et pour qui « militantisme » signifie l’instrumentalisation d’une situation pour la poursuite d’une finalité prédéfinie : 

  • S’agit-il des personnes qui viennent en aide à d’autres personnes en détresse, dans le respect du principe de fraternité, que ce soit à titre individuel ou dans un cadre associatif ? 
  • Ou bien celles qui cautionnent délibérément les multiples entraves au droit et les violences policières à l’encontre des personnes exilées ? Celles qui s’acharnent à poursuivre ces personnes solidaires et à les condamner ? Celles qui prennent a priori pour vraies les versions policières et qui accusent a priori les solidaires de fabriquer des faux, tout en refusant d’examiner les documents apportés à l’appui de leurs dires ? Celles qui définissent et soutiennent des politiques migratoires qui ont pour conséquence la mort de milliers de personnes qui cherchent un coin de terre où vivre en paix ? 

Qu’on y prenne garde : la multiplication des poursuites et des condamnations pénales à l’encontre des personnes solidaires fait apparaître plusieurs marqueurs des sociétés inégalitaires et des régimes autoritaires :

  • la réduction de la fraternité à un acte charitable individuel et isolé (le privilège des riches) 
  • le discrédit de l’engagement collectif consistant à mettre en pratiques des valeurs humanistes et à combattre les injustices
  • le traitement des opposants politiques comme des délinquants.

Nous réaffirmons que les maraudes soulagent des souffrances et permettent de sauver des vies dans les montagnes. Qu’il s’agit d’une solidarité active qui va bien au-delà du geste charitable isolé auquel les dirigeants actuels voudraient le réduire. A Briançon, comme à Paris, Calais ou dans tant de grandes villes, les maraudes sont les conséquences de ces politiques migratoires qui érigent en principe de ne pas accueillir et de mal accueillir celles et ceux qui ne nous ressemblent pas.

C’est pourquoi, Tous Migrants et La Cimade Sud-Est :

  • affirment que les maraudes continueront tant que ces politiques illégales et dangereuses persisteront : tous les procureurs de France ne suffiront pas à endiguer les personnes solidaires qui, chaque jour plus nombreuses devant ces exigences de solidarité qu’elles découvrent, agissent pour défendre les droits des exilé·e·s.
  • appellent à une maraude géante solidaire le 15 mars prochain à Montgenèvre : « Tous solidaires ! tous maraudeurs ! » (Informations à suivre)
Merci d’avance de faire circuler largement ce message dans vos réseaux !Vous pouvez aussi télécharger le PDF de cette déclaration commune.

Plus fraternellement que jamais,
L’équipe de Tous Migrants

Vous pouvez aussi télécharger le PDF de cette déclaration commune.  

JE SOUTIENS 
LES SOLIDAIRES POURSUIVIS 

JE SOUTIENS FINANCIEREMENT. La cagnotte en ligne pour aider à couvrir les frais de justice des 3+4+2+… est toujours ouverte et est plus necessaire que jamais … merci d’avance d’apporter si vous le pouvez votre contribution financière ICI (https://www.gofundme.com/liberte-pour-les-7-de-briancon)

J’APPORTE MON SOUTIEN ECRIT. En 48 heures, juste avant le procès, nous avons reçu une centaine de témoignages. Nous pensons important de continuer à les collecter : une fois consolidés, ils reflètent notre détermination collective, l’affirmation de nos valeurs, … ils apportent la preuve que nous sommes nombreux à penser fraternité et solidarité, envers et contre les décisions de justice iniques et les derives étatiques… Soyez prolixes …et écrivez-nous ICI.

Sans étiquette politique ou religieuse, Tous Migrants est un mouvement citoyen pacifiste de sensibilisation et de plaidoyer né en septembre 2015 autour du drame humanitaire des migrants en Europe, qui a pris le statut d’association loi 1901 fin 2016. Fort de l’adhésion de plus de 600 citoyens à la cause qu’il défend, plus de 8300 abonnés Facebook et 2600 destinataires de sa Lettre d’information, Tous Migrants mène des actions complémentaires dans le Briançonnais : veille et partage de l’information via une newsletter périodique, un site web et une page Facebook, conférences, cinés-débat, ateliers d’écritures, manifestations artistiques ou culturelles de soutien, campagnes de plaidoyer, actions en justice…

L’action de Tous Migrants repose sur trois principes directeurs :
– C’est en renforçant le lien social local, en ouvrant des espaces de dialogue, d’échange, de convivialité et de solidarité avec notre voisin d’ici (« l’autre d’ici ») que nous accepterons naturellement notre voisin de là-bas (« l’autre de là-bas », étranger, exilé, migrant, réfugié,…);
– Chacun d’entre nous peut « faire sa part », à son échelle, pour contribuer à la résolution de la crise humanitaire actuelle, y compris en plaidant pour l’adoption de décisions politiques conformes aux droits humains fondamentaux, tels que définis notamment par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Il en va de notre humanité et de notre dignité. Il en va de notre humanité et notre dignité;
– Les moyens que nous utilisons doivent être conformes aux fins que nous poursuivons. C’est pourquoi notamment le respect des principes de la non-violence doit orienter toutes nos actions.Contact:
tousmigrants@gmail.com
www.facebook.com/tousmigrants
www.tousmigrants.org,
twitter @MigrantsTous

Communiqué par
Plateforme des Comités d’Accueil des Réfugiés en Drôme-Ardèche et Vaucluse
Valérie Rosier, Coordonnatrice,  Tél 06 12 33 10 71
arquaique@orange.fr
Colette Sénéclauze, Secrétaire, Tél 04 75 26 41 44
c.a.sene@club-internet.fr
Annie Molinet, Blog, Tél 04 75 28 51 77
coparhb@gmail.com
N'oubliez pas que notre page de groupe sur Facebook vous permet de partager de façon informelle toutes les informations que vous jugez pertinentes et utiles

Cordée solidaire au Col de l’Echelle (05) – Témoignage

CORDÉE SOLIDAIRE AU COL DE L’ECHELLE –  « TOUS MIGRANTS »

Le 17 décembre 2017, nous sommes parties, Catherine et Dominique du Comité d’Accueil des Réfugiés de Buis-les-Baronnies (26), soutenir la Cordée Solidaire au Col de l’Echelle et assister aux Etats Généraux de TOUS MIGRANTS à Briançon.

TOUS MIGRANTS est « un mouvement citoyen Briançonnais de sensibilisation et de plaidoyer autour du drame humanitaire des migrants en Europe ». Ce mouvement est né spontanément pour exprimer une indignation collective face à l’inaction politique vis à vis des migrants.

Briançon se positionne officiellement comme ville d’accueil. Une cellule de coordination sous forme de triptyque : associations, mairie, mouvement citoyen se met en place.

L’action de Tous Migrants repose sur des contributions bénévoles et, lorsque cela est possible sur des partenariats avec les structures pérennes locales. Pour « Tous Migrants » deux idées directrices animent l’esprit du mouvement :
– C’est en renforçant le lien social local, en ouvrant des espaces de dialogue, d’échange, de convivialité et de solidarité avec notre voisin d’ici (« l’autre d’ici ») que nous accepterons naturellement notre voisin de là-bas (« l’autre de là-bas », étranger, migrant, réfugié…).
– Chacun d’entre nous peut contribuer à la résolution de la crise de l’accueil actuelle, et y compris en plaidant pour l’adoption de décisions politiques plus responsables et humaines en matière de migration.

Les migrants venant d’Italie arrivent essentiellement par le Col de l’Echelle, au-dessus de Névache. Ils mettent leur vie en danger, peuvent être refoulés sans respect et sont souvent reconduits à la frontière italienne.

L’Etat, représenté par la Gendarmerie, la Police et les Douanes est lui-même souvent hors la loi, en ne présentant pas systématiquement le papier de « refus d’entrée » sur le territoire traduit dans une langue compréhensible par le migrant, le délai du « jour franc » et le non refoulement des mineurs.

C’est vers cet endroit, le Col de l’Echelle, que symboliquement la Cordée Solidaire s’est élevée. Nous étions plus de 300, citoyens, professionnels de la Montagne, migrants, à manifester notre solidarité.

Pendant cette Cordée Solidaire, un jeune migrant coincé dans un couloir d’avalanche, de l’autre côté du Col, a dû être hélitroyé par les secours en montagne et hospitalisé.

En fin d’après-midi nous avons rejoint la conférence de presse des Etats Généraux de Tous Migrants à Briançon. Toutes les personnes intervenantes ont dénoncé de façon forte et émouvante ce qui se passe au passage de cette frontière franco-italienne : les souffrances physiques et psychologiques des migrants ainsi que les menaces envers les
citoyens qui les aident et se mettent hors la loi, au regard des autorités françaises, par un « délit de solidarité ». Elles dénoncent le non-respect des Droits nationaux et internationaux. Tous les intervenants ont souligné cet immense élan de solidarité de la
population, cet échange avec les jeunes migrants, la façon dont chacun se trouve
enrichi de l’Autre et de Soi.

Nous avions rencontré les bénévoles de l’association « Tous Migrants » à Briançon, à l’occasion d’ une grande collecte de vêtements organisée à Buis-les-Baronnies et dans les villages voisins.

Le travail est immense. Michel Rousseau, responsable, est venu nous rejoindre à la Fête de la Fraternité, à Buis, témoignant à nouveau de toute la richesse des échanges entre ceux « d’ici » et ceux « de là-bas ». Il a sollicité les habitants de la Drôme à ouvrir leurs portes, à créer des petits lieux d’accueil, pour quelques personnes, pour quelques jours, afin de permettre aux migrants de « se refaire une santé », de se « poser » un moment avec nous avant de continuer leur chemin vers les destinations qu’ils auront choisies. Des villages ont déjà répondu à cet appel. Et nous, que pourrions-nous faire ?

Dominique Mandart
Catherine Richard

Communiqué par la
Plateforme des Comités d’Accueil des Réfugiés en Drôme-Ardèche et Vaucluse
Valérie Rosier, Coordonnatrice,  Tél 06 12 33 10 71
arquaique@orange.fr
Colette Sénéclauze, Secrétaire, Tél 04 75 26 41 44
c.a.sene@club-internet.fr
Annie Molinet, Blog, Tél 04 75 28 51 77
coparhb@gmail.com
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Solidaires avec les migrants de Briançon !

Solidaires avec les migrants de Briançon (05) !

Les collectifs présents à la réunion de la Plateforme du 18 novembre 2017 se sont déclarés unanimement solidaires avec les associations accueillant au quotidien des migrants en grande détresse, à la MJC de Briançon (05).

Les bénévoles aidants doivent faire face, depuis juillet 2017, à l’arrivée quotidienne moyenne de 15 migrants (mineurs ou hommes jeunes) fuyant leurs pays, soit largement plus de 1000 depuis juillet. Ils arrivent d’Italie par les cols proches de Briançon, s’ils n’ont pas été interceptés en route par la gendarmerie française. Les besoins matériels sont énormes et répétitifs.

Les collectifs de la Plateforme ont spontanément décidé d’organiser des collectes suivant la liste ci-jointe.

Le ramassage  des produits de ces collectes (apportées par chaque collectif) devait être organisée le 2 décembre 2017 entre 9 h et 10 h, Place du Quinconce à Buis-les-Baronnies (26) (voir plan ci-dessous). Une camionnette de location (11 m3) devait venir récupérer les dons (vêtements, nourriture) et les transporter immédiatement à Briançon.

Nous avions tout prévu sauf… les prévisions de la météo ! Le 2 décembre 2017, selon les pronostics d’aujourd’hui, il devrait neiger à Briançon (mais probablement aussi sur nos routes de montagne) et nous ne voudrions mettre la vie de personne en danger !

Nous suggérons que chaque comité organise malgré tout sa collecte sans délai afin qu’elle soit prête et que nous puissions la prendre en charge dès que quelques jours propices pour circuler seront annoncés par la météo. Nous informerons chaque collectif par courriel, et bien sûr par ce blog, de la nouvelle date de passage de la camionnette au Buis.

Nous remercions tous nos membres et sympathisants pour leur compréhension.

Valérie Rosier, André et Annie Molinet

Qulques liens pour comprendre la situation:
Tous migrants!
SOS!
Médiapart
L’autre Roya (Le Ravi)
Quand les mineurs africains sont abandonnés dans la montagne (France Culture)

 

20171103w_104120
Local CRS à la MJC de Briançon(Coordination Réfugiés Solidaires)

Collecte pour les migrants de Briançon (05)
Liste des produits de première nécessité
(date de ramassage au Buis à confirmer)

Merci de vous conformer strictement à cette liste mise à jour le 21 11 2017
et de veiller au bon état des affaires et à leur propreté !
Attention ! Il s’agit d’adolescents ou d’hommes plutôt minces
(Il n’y a pas de besoins actuels pour des femmes)

VÊTEMENTS CHAUDS
Bonnets, gants, vestes, anoraks, pulls, pantalons, chaussettes, sous-vêtements

CHAUSSURES
Chaussures, baskets, tongs ou chaussons (pour pieds douloureux)

LINGE
Serviettes de toilette, draps 1 personne, protège-matelas ou alèses 1 personne
Pas de besoin en couvertures en ce moment

PRODUITS HYGIÈNE
Savon, gel douche, shampoing, brosses à dents, dentifrice, rasoirs, crème à raser, lait pour corps ou crème hydratante (peau très desséchée), coupe-ongles, etc.

DIVERS
Sacs à dos, portefeuilles…

NOURRITURE
Riz (pas de besoins en pâtes actuellement)
Conserves en gros conditionnements si possible (genre garniture couscous, légumes), thon, sardines…
Pois chiches, lentilles, haricots, etc.
Oeufs
Café, thé (gros consommateurs), tisanes
Sucre, sel, huile…

PRODUITS d’ENTRETIEN cuisine, salle de bains…

Fruits et légumes frais (fins de marché par ex.) à prévoir pour le jour de la collecte seulement !

Liste Briançon 21 11 2017 PDF

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Communiqué par la
Plateforme des Comités d’Accueil des Réfugiés en Drôme-Ardèche et Vaucluse
Valérie Rosier, Coordonnatrice  Tél 06 12 33 10 71 arquaique@orange.fr
Annie Molinet, Blog, Tél 04 75 28 51 77  coparhb@gmail.com
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Plan d’accès au parking de la Place du Quinconce au Buis: