Europeennes

Bonjour à vous, collectifs membres de la plateforme CARDAV

Le collectif Buis Accueil Réfugié.e.s (de Buis-les-Baronnies) publie le tract ci-dessous. Il semble important de faire entendre la voix des associations et collectifs impliqués dans l’accueil des réfugiés à l’heure où les citoyens sont appelés à voter lors des prochaines élections européennes du 9 Juin.

N’hésitez pas utiliser le contenu de ce document, à le distribuer ou à le diffuser… sans modération.

Solidairement

Le collectif Buis Accueil Réfugié.e.s

Plateforme des Comités d’Accueil des Réfugiés
en Drôme-Ardèche et Vaucluse (Cardav)
Valérie Rosier – Coordination
Tél. 06 12 33 10 71  valouchka26@gmail.com 
Mira Pons – Michel Léonard – Rédaction
mirapons@gmail.com

FÊTE DES SOLIDARITÉS en musique

L’association ARRV organise un événement festif à Vaison-la-Romaine en collaboration avec plusieurs associations solidaires et faire connaître au public les actions des différentes associations présentes.
ARRV : aide aux réfugiés de pays en guerre, accompagnement des demandeurs d’asile jusqu’à leur autonomie.
ECOREV : épicerie sociale et solidaire, épicerie mobile.
EVS : Espace de Vie Sociale Ventoux Solidarités, espace d’aide et de rencontre, de solidarité et d’initiative citoyenne.
La MUSARDIÈRE : donner-acheter-réutiliser. Ressourcerie de Vaison-Ventoux.
PAIN & LIBERTÉ : commerce équitable et relais d’ O.N.G internationales.

La fabrique les DŸADES assurera la buvette et CRABE TORO la restauration !

Plateforme des Comités d’Accueil des Réfugiés
en Drôme-Ardèche et Vaucluse (Cardav)
Valérie Rosier – Coordination
Tél. 06 12 33 10 71  valouchka26@gmail.com 
Mira Pons – Rédaction
mirapons@gmail.com

Assemblée générale de l’Aide aux réfugiés en région vaisonnaise

L’association l’Aide aux réfugiés en région vaisonnaise convie ses membres à son assemblée générale annuelle.

Seront débattus à l’ordre du jour les points suivants :
• Rapport d’activités et moral 2022-2023
• Rapport financier 10/2022-12/2023 et budget prévisionnel 2024
• Renouvellement du bureau
• Questions diverses

Maison des Associations et du Bénévolat
Salle Théodore Aubanel
8, quai de Verdun
84110 VAISON-LA-ROMAINE

Plateforme des Comités d’Accueil des Réfugiés
en Drôme-Ardèche et Vaucluse (Cardav)
Valérie Rosier – Coordination
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Mira Pons – Rédaction
mirapons@gmail.com

Journée de la Fraternité

Pour se connaître, se reconnaitre, résister, faire entendre nos voix, protester, échanger

Une journée toute entière consacrée à la fraternité, à l’initiative de Buis Accueil Réfugiés, de citoyennes etde citoyens et de différents collectifs du territoire.

La journée commencera par un rassemblement pour la paix et la justice, place des Quinconces, à 11 h.

Un repas partagé, où chacune et chacun est convié, est organisé ensuite à 12h30, à la salle des fête de La Palun. Apportez vos spécialités salées ou sucrées à faire goûter aux autres…

Une exposition intitulé « Cabanes rêvées ou le droit de poser ses valises » sera présentée à La Palun. Cette exposition a été réalisée (et prêtée) par l’association La Cimade, solidaire et très active avec les personnes migrantes, réfugiées ou demandant l’asile. Les œuvres ont été créées par des personnes étrangères, notamment des jeunes, lors d’ateliers organisés par l’association. Le but de l’exposition de 19 panneaux, accompagnés de textes, étant, entre autres, d’expliquer l’histoire du peuplement de la France, depuis l’époque préhistorique jusqu’à aujourd’hui… Ce qui casse nombre d’idées reçues ! Hé non, il n’y a pas de « Français de souche »…

L’après-midi se poursuivra avec un débat sur le thème de : « Une politique migratoire humaniste, consciente des défis à relever «  à 14h30, avec l’intervention de Jean-Pierre Cavalié (membre de La Cimade et du Réseau hospitalité)

Puis se croiseront différents témoignages, ceux d’accueillis, comme ceux d’accueillants.  

La journée se clôturera par un concert des groupes Celtic Band et l’Atelier Klezmer, à partir de 17heures.

Venez nombreux, l’ambiance sera festive !

Plateforme des Comités d’Accueil des Réfugiés
en Drôme-Ardèche et Vaucluse (Cardav)
Valérie Rosier – Coordination
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Appel à manifester pour le retrait de la loi immigration

Le collectif Buis Accueil Réfugiés participe
à la manifestation nationale
pour le retrait de la loi immigration

Plateforme des Comités d’Accueil des Réfugiés
en Drôme-Ardèche et Vaucluse (Cardav)
Valérie Rosier – Coordination
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Évacuation du bâtiment des Jeunes Pousses à Briançon

Voici le communiqué transmis par
l’association briançonnaise Tous Migrants

« Les conditions d’habitation de ce bâtiment étaient certes très précaires, sans eau ni électricité dont la coupure en alimentation n’avait en réalité pour seul but que de rendre le lieu invivable pour ses habitants.

Mais depuis quatre mois, l’occupation du bâtiment des Jeunes Pousses a permis d’accueillir les personnes exilées, en particulier après la fermeture temporaire du bâtiment accueillant le refuge solidaire pour cause de sur-occupation. Jusqu’à plus de 300 personnes ont pu y être hébergées alors que les autorités restaient sourdes à toute demande d’aide pour l’hébergement d’urgence de la part des associations gérant et soutenant le refuge solidaire.

Il y a urgence à remettre la responsabilité de la situation sur les pouvoirs publics et à cesser de criminaliser la solidarité. Si le gouvernement et les pouvoirs publics locaux respectaient la dignité et les droits des personnes, ce squat n’aurait jamais existé, ni le refuge solidaire, ni les maraudes que nous menons avec Médecins du Monde et bien d’autres personnes dans nos montagnes, pour mettre d’autres personnes à l’abri et en sécurité.

Notre association Tous Migrants dénonce depuis sept ans la politique dangereuse, illégale et barbare des gouvernements français et européens.

Dangereuse, parce que cette politique est responsable de la mort de milliers de personnes en Méditerranée, de centaines de personnes à la frontière franco-britannique, d’une cinquantaine de personnes dans les Alpes dont dix dans nos montagnes frontalières. Les trois personnes qui ont perdu la vie depuis cet été sont mortes sur le territoire de la commune de Briançon : Moussa le 7 août, Mohamed le 14 octobre, Mahadi le 29 octobre.

Cette politique est illégale, parce que les Briançonnais doivent savoir que, dans les cas où les personnes exilées parviennent à contester en justice les refus d’entrée ou les obligations de quitter le territoire français, le tribunal administratif annule les décisions des préfectures et souligne que « la situation à la frontière franco-italienne ne peut justifier que les droits des personnes soient bafoués ».

Cette politique anti migratoire est également barbare et lourde de conséquences pour nos sociétés.
Parce que tendre des guets-apens et traquer les personnes exilées dans la montagne comme des bêtes sauvages et dangereuses, c’est de la barbarie. S’il n’y avait pas les maraudes, Refuges Solidaires et le Pado, les personnes exilées seraient contraintes comme à Calais, à Paris et dans bien d’autres villes de survivre dans la rue et dans les terrains vagues dans le dénuement le plus complet. Leur refuser l’accès à un toit et même à l’eau potable, comme c’était le cas à Briançon au Pado, c’est aussi de la barbarie.

Refouler systématiquement les personnes à la frontière, parfois en les humiliant, déchirer leurs papiers et leurs maigres affaires, démanteler les campements de fortune en permanence à Calais et Paris et ailleurs, expulser des squats en plein hiver sans solution alternative, c’est de la barbarie. Ces politiques qui tentent de déshumaniser les personnes exilées alimentent et légitiment la xénophobie et le racisme, et constituent, comme l’histoire l’a trop souvent montré, un préalable aux pires exactions.

Comme le disent nos amis de la Cimade, « il n’y a pas d’étrangers sur cette terre ». À l’heure des périls planétaires qui menacent, il est encore temps de choisir l’entraide et la coopération, plutôt que la domination et l’exploitation, de choisir l’humanité plutôt que la barbarie. C’est notre choix et celui d’une grande partie des habitants du Briançonnais et cela contribue à la fierté et à la renommée des Hautes-Alpes dans le monde entier.

Désormais, ce n’est pas seulement pour son climat, son patrimoine et ses montagnes que les touristes viennent toujours plus nombreux dans notre région, mais aussi pour l’engagement concret de ses habitants en faveur d’un accueil digne des personnes exilées qui frappent à nos portes. »

Faites circuler l’information.

Plateforme des Comités d’Accueil des Réfugiés
en Drôme-Ardèche et Vaucluse (Cardav)
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Mira Pons – Rédaction
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La grève de la faim d’un bénévole de l’association Salam

C’est une décision qu’il a prise seul, voici sa déclaration :

« Un mois et demi qu’il pleut. 
J’ai  commencé un grève de la faim le 22 novembre.
Ma plainte pour vol de mon camion est bloquée 
Les pompes à incendie ont été démontées 
Ils continuent à détruire le camp malgré la pluie et le froid 
Je demande le respect des associations qui travaillent dans le camp,
le  ravitaillement en eau du camp par la sécurité civile,  
le respect de la loi hivernale rentrée en vigueur en octobre.
Je serai suivi par un médecin. 
Après des mois passés dans le camp je souhaite dire non. »

Pierre a perdu un dixième de son poids, sa situation risque de devenir critique. Il s’est installé à la Maison Sésame, à Herzeele, un lieu d’accueil pour les familles et les personnes vulnérables en exil.

Salam est une association qui depuis 2003 aide les migrants— aide d’urgence, distribution de nourriture, de vêtements, de chaussures, fournitures de tentes, de duvets, de bâches… — à la fois sur Calais et sur Dunkerque. L’association tache d’accompagner les demandeurs d’asile dans leurs démarches administratives, informe et sensibilise le public sur la situation des migrants sur le littoral nord français, soutient juridiquement les membres de l’association qui ont eu des problèmes avec la justice, pour « aide à personnes en situation irrégulière », voire « aide au passage », en somme pour délit de solidarité.

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Future loi asile et immigration

En résumé, au 10 novembre 2023 (source le Gisti)

L’examen du texte en séance publique au Sénat a débuté le 6 novembre 2023. La séance publique a repris vendredi 10 novembre au Sénat, avec visiblement l’envie d’achever ce jour-là l’examen de tout le PJL immigration, considérablement durci, en vue d’un «vote solennel» le mardi 14 novembre (le projet de loi sera ensuite transmis à l’Assemblée nationale.
Sous la pression de LR, le Sénat a notamment adopté les graves régressions suivantes :

  • création de quotas en matière migratoire
  • durcissement du regroupement familial
  • suppression de l’Aide Médicale d’État
  • précarisation des étudiants étrangers (légalisation majoration inscription, dépôt caution pour premier titre de séjour)
  • rétablissement du délit de séjour irrégulier, suppression de la procédure de retenue administrative (retour à la garde à vue pour vérification du droit au séjour)
  • augmentation à 5 ans de la durée de résidence stable et régulière pour l’ouverture des droits aux prestations sociales non contributives (notamment allocations familiales et logement)
  • limitation du nombre de renouvellements consécutifs d’une carte de séjour temporaire
  • durcissements en matière de nationalité (manifestation de la volonté pour l’acquisition de la nationalité à 18 ans ; augmentation du délai à 5 ans pour l’acquisition de nationalité des conjoints de français ; déchéance de nationalité pour les binationaux se rendant coupables d’homicides ou tentatives d’homicides sur des personnes dépositaires de l’autorité publique)
  • levée d’une grande partie des protections contre l’expulsion
  • durcissements en matière de droit d’asile (création d’un régime d’assignation à résidence ou de placement en rétention du demandeur d’asile qui présente une menace à l’ordre public ou un risque de fuite ; possibilité de retirer un titre de séjour à un réfugié résidant régulièrement en France depuis plus de 5 ans lorsqu’il est volontairement retourné dans son pays d’origine ; extension des cas de placement en rétention des étrangers dublinés)
  • compétence liée du préfet pour la délivrance d’un document de séjour, son renouvellement ou son retrait, lorsqu’il constate le non-respect par un étranger du « contrat d’engagement aux principes de la République » (avec une présomption de gravité caractérisée en cas de non respect du contrat)
  • information des organismes de sécurité sociale à compter de la décision portant refus ou retrait de titre de séjour
  • durcissement du régime d’assignation à résidence (renforcement des sanctions pénales en cas de non-respect des prescriptions de l’assignation à résidence et prise en charge par l’étranger des frais d’assignation à résidence)


Ce texte n’est pas encore une loi, mais un projet qui sera transmis l’Assemblée nationale après le 14 novembre, laquelle aura à en débattre à son tour, et pourra donc changer le cours des choses.

Plateforme des Comités d’Accueil des Réfugiés
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Des attaques répétées contre ceux qui défendent les exilés

Tribune collective collective publiée dans Le Nouvel Obs,
2 novembre 2023

L’assassinat le 13 octobre dernier au lycée Gambetta d’Arras de Dominique Bernard, professeur de français, les graves blessures causées à deux personnels de l’établissement, ont plongé notre pays dans l’effroi. Face à cet acte ignoble et injustifiable, nos associations expriment à nouveau leur plein soutien aux victimes, à leurs proches, à la communauté éducative une nouvelle fois endeuillée. Dans ce contexte tragique, la tournure du débat médiatique et politique s’est révélée particulièrement alarmante pour notre démocratie, notre cohésion sociale et la protection de l’État de droit.

Le déferlement des préjugés et raccourcis liant, sans aucun recul ni souci d’exactitude, immigration, délinquance et terrorisme, confortant la stigmatisation des personnes étrangères, attisant les tensions et les divisions, est d’abord dramatique. Alors que le passé nous a démontré qu’on ne peut établir de lien automatique entre origine, nationalité et implication dans des attentats, alors que nombre de travaux de recherches démentent le présupposé selon lequel les personnes étrangères seraient davantage délinquantes, il est atterrant de voir à quel point amalgames et contre-vérités se diffusent dans le débat politique et médiatique, avec si peu de contradictions.

Une véritable campagne de haine

Des associations de solidarité qui s’étaient mobilisées en 2014 contre la séparation et l’expulsion du meurtrier présumé font depuis lors l’objet de critiques virulentes de certaines figures politiques ou médiatiques, qui alimentent ainsi une véritable campagne de haine, incluant des intimidations, menaces et dégradations. Depuis plusieurs années, nous assistons à la répétition d’attaques contre les acteurs du monde associatif engagés dans la défense des personnes exilées ou des droits humains ; un jour désignés complices des passeurs, un autre complices des terroristes, le lendemain menacés de voir leurs subventions coupées.

Ces attaques infondées et caricaturales contre les corps intermédiaires que sont les associations représentent une véritable menace pour notre État de droit et pour la vitalité démocratique de notre pays. Elles peuvent aussi mettre en danger les milliers de bénévoles et salariés qui œuvrent au quotidien dans ces associations, auprès des personnes en situation de vulnérabilité, et qui pallient bien souvent les défaillances de l’État. Enfin, la présentation du projet de loi asile et immigration comme débouché et solution politique miracle après le drame d’Arras, accompagnée d’une surenchère de nouvelles mesures répressives au détriment des droits fondamentaux, est une réponse inadaptée et dangereuse pour notre société.

La contestation voire le mépris affiché pour le respect par la France des conventions internationales, prônée par le ministère de l’Intérieur lui-même, et largement banalisée dans le débat politique et médiatique, témoigne d’une grave perte de repères sur ce qu’est l’État de droit. Alors que la période appelle apaisement et cohésion, les orientations gouvernementales nous projettent à l’inverse dans un abîme d’arbitraire, de stigmatisation et de précarisation accrue de nombreuses personnes étrangères ; des mécanismes qui ont toujours fait le lit des ressentiments et de la violence.

Nos associations en appellent au gouvernement, aux responsables politiques, à l’ensemble du corps social, pour prendre d’urgence la mesure de ces dérives majeures à l’égard de notre État de droit et de notre démocratie, et combattre ces injustices à venir. Et pour faire à l’inverse triompher la tolérance, l’inclusion, la solidarité et le respect des droits fondamentaux.

Liste des signataires :

  • Amnesty International France : Jean-Claude Samouiller, président
  • Anafé (Association nationale d’Assistance aux Frontières pour les Personnes étrangères) : Alexandre Moreau, président
  • Anvita (Association nationale des Villes et Territoires accueillants) : Damien Carême, co-président et eurodéputé
  • Ardhis (Association pour la Reconnaissance des Droits des Personnes homosexuelles et trans à l’Immigration et au Séjour) : Aude Rieu, présidente
  • Adde (Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers) : Morade Zouine, co-président
  • CCFD-Terre Solidaire : Sylvie Bukhari-de-Pontual, présidente
  • Cimade : Henry Masson, président
  • Comede : Didier Fassin, président
  • Crid (Centre de Recherche et d’Informations pour le Développement) : Noura Elouardi, coordinatrice exécutive
  • Emmaüs France : Antoine Sueur, président
  • Fasti (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou·te·s les Immigré·e·s) : Camille Gourdeau, co-présidente
  • Fédération de l’Entraide protestante : Isabelle Richard, présidente
  • Forim (Forum des Organisations de Solidarité internationale issues des Migrations) : Mackendie Toupuissant, président
  • GAS (Groupe Accueil et Solidarité) : Philippe Dupourqué, Président
  • Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré·e·s) : Vanina Rochiccioli, Co-présidente
  • Humanity Diaspo : Rana Hamra, directrice exécutive
  • Ligue des Droits de l’Homme : Patrick Baudouin, président
  • Médecins du Monde : Florence Rigal, présidente
  • Médecins sans Frontières : Xavier Crombé, Chef de Mission France
  • Mrap (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples) : Jean-François Quantin, co-président
  • Observatoire international des Prisons – section française : Matthieu Quinquis, président
  • Pantin solidaire : Carole Desheulles, présidente
  • Paris d’Exil : Oriane Sebillotte, co-présidente
  • Perou (Pôle d’Exploration des Ressources urbaines) : Jean-Michel Frodon, président
  • Polaris 14 : Bruno Tesan, co-fondateur et directeur
  • RESF (Réseau Education sans Frontières) : Armelle Gardien, coordinatrice
  • Secours xatholique : Véronique Devise, présidente
  • Sidaction : Florence Thune, directrice générale
  • Singa : Benoît Hamon, directeur général
  • Syndicat de la Magistrature : Kim Reuflet, présidente
  • Syndicat des Avocats de France : Claire Dujardin, présidente
  • Thot (Transmettre un Horizon à Tous) : Félix Guyon, délégué général
  • Tous Migrants : Anne Gautier, co-présidente
  • Union syndicale Solidaires : Cybèle David, secrétaire nationale
  • Utopia 56 : Yann Manzi, délégué général
  • VoxPublic : Jean-Marie Fardeau, délégué national

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en Drôme-Ardèche et Vaucluse (Cardav)
Valérie Rosier – Coordination
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Mira Pons – Rédaction
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UN LIVRE SUR LES DROITS DES SANS PAPIERS

Sans papier mais pas sans droits est constitué de fiches synthétiques et thématiques réunies par catégorie de droits ou de thèmes : citoyenneté (aide aux sans-papiers, contrôle d’identité, droit d’association et droit syndical), vie quotidienne (domiciliation, compte bancaire, services postaux, impôt, aide juridictionnelle, culture), couple (mariage, pacs, concubinage, violences conjugales), enfants (naissance et reconnaissance, aide sociale à l’enfance, protection maternelle et infantile, école, bourses scolaires, cantine et activités périscolaires), aides diverses (collectivités locales, transports), santé (assurance maladie, aide médicale de l’État, dispositif de soins urgents et vitaux, lieux de soins, interruption volontaire de grossesse), hébergement, logement, travail (accident du travail, emploi illégal, droits des travailleurs, régularisation, recours aux prud’hommes).

« Sans-papiers, mais pas sans droits » a aussi pour vocation d’inciter à faire valoir ces droits, notamment au moyen d’actions collectives, à ne pas s’arrêter aux éventuels risques encourus et, surtout, à ne pas céder aux abus commis, notamment par les autorités administratives.

Un livre précieux, plus qu’utile ! Une invitation à un combat citoyen.

11 €, 116 page, publié par le Gisti
Pour commander, c’est ici

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Nous sommes tous frères et soeurs dans la grande communauté humaine!