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Journée de la Fraternité

Pour se connaître, se reconnaitre, résister, faire entendre nos voix, protester, échanger

Une journée toute entière consacrée à la fraternité, à l’initiative de Buis Accueil Réfugiés, de citoyennes etde citoyens et de différents collectifs du territoire.

La journée commencera par un rassemblement pour la paix et la justice, place des Quinconces, à 11 h.

Un repas partagé, où chacune et chacun est convié, est organisé ensuite à 12h30, à la salle des fête de La Palun. Apportez vos spécialités salées ou sucrées à faire goûter aux autres…

Une exposition intitulé « Cabanes rêvées ou le droit de poser ses valises » sera présentée à La Palun. Cette exposition a été réalisée (et prêtée) par l’association La Cimade, solidaire et très active avec les personnes migrantes, réfugiées ou demandant l’asile. Les œuvres ont été créées par des personnes étrangères, notamment des jeunes, lors d’ateliers organisés par l’association. Le but de l’exposition de 19 panneaux, accompagnés de textes, étant, entre autres, d’expliquer l’histoire du peuplement de la France, depuis l’époque préhistorique jusqu’à aujourd’hui… Ce qui casse nombre d’idées reçues ! Hé non, il n’y a pas de « Français de souche »…

L’après-midi se poursuivra avec un débat sur le thème de : « Une politique migratoire humaniste, consciente des défis à relever «  à 14h30, avec l’intervention de Jean-Pierre Cavalié (membre de La Cimade et du Réseau hospitalité)

Puis se croiseront différents témoignages, ceux d’accueillis, comme ceux d’accueillants.  

La journée se clôturera par un concert des groupes Celtic Band et l’Atelier Klezmer, à partir de 17heures.

Venez nombreux, l’ambiance sera festive !

Plateforme des Comités d’Accueil des Réfugiés
en Drôme-Ardèche et Vaucluse (Cardav)
Valérie Rosier – Coordination
Tél. 06 12 33 10 71  valouchka26@gmail.com 
Mira Pons – Rédaction
mirapons@gmail.com

Passager.e.s de l’Océan Viking

Pour le plein respect des droits et de la dignité des passager.e.s de l’Ocean Viking
Pour une véritable politique d’accueil européenne

Communiqué inter-associatif
ADDE, Anafé, Ardhis, ASGI, Bagagérue, Cedetim, Corens-Cibele, Fasti, Gisti, La Cimade, LDH, Mrap, Pateras de vida, RESF 06,  RESQSHIP, Roya citoyenne, SAF, Tous citoyens, Tous Migrants

L’accueil de l’Ocean Viking à Toulon en France a été un soulagement face au drame terrible et indigne que vivaient ses passager.e.s depuis plusieurs semaines, balloté.e.s sur les flots en attente d’une décision sur leur possibilité de débarquement. Maintenant se pose la question des conditions de l’accueil des passager.e.s.

Nous demandons la mise en place des dispositions suivantes :

Pas de privation de liberté en zone d’attente, qui ne ferait qu’accroître les souffrances et traumatismes vécus en mer et sur le parcours d’exil ; de nos expériences sur le terrain, le respect des droits des personnes et de leur dignité n’est pas compatible avec l’enfermement de ces dernières, quel que soit le contexte de leur arrivée, et a fortiori après un périple tel que l’ont vécu les rescapés de l’Ocean Viking.

• En outre, il est inadmissible que le gouvernement ait fait le choix de « fabriquer » une zone d’attente temporaire dans une base militaire, rendant impossible l’accès des associations habilitées et des élu.e.s de la République, sous prétexte de secret défense, ne permettant pas à des personnes en situation de particulière vulnérabilité d’avoir accès à l’assistance minimale que la loi leur reconnaît.

Mobilisation d’un centre d’accueil ouvert, permettant de mettre en place l’accompagnement sanitaire, social, et également psychologique nécessaire.

Protection immédiate, mise à l’abri et hébergement des passager.e.s, dépôt de demandes d’asile pour toutes les personnes le souhaitant,  et examen approfondi de toutes les situations des personnes afin de garantir le respect de l’exercice effectif de leurs droits

Plus globalement, pour éviter demain d’autres drames avec d’autres bateaux, nous rappelons le nécessaire respect du droit international de la mer, en particulier l’obligation de porter secours aux passagers d’un bateau en difficulté, le débarquement des personnes dans un lieu sûr dans les meilleurs délais ainsi que le principe de non-refoulement vers des pays où les personnes encourent un risque d’être soumises à la torture ou à des traitements inhumains ou dégradants.

La solidarité en Europe ne fonctionne pas. Le « mécanisme de solidarité » proposé dans le cadre du pacte européen « migrations et asile » est non seulement non respecté par les pays mais très en-deçà d’une véritable politique d’accueil respectueuse de la dignité des personnes et de leurs droits fondamentaux. L’Italie est à la pointe des égoïsmes nationaux mais globalement les pays européens dans leur ensemble ne sont pas à la hauteur.

C’est donc un changement de modèle politique qui est indispensable, passer de politiques européennes fondées sur la fermeture et le repli vis-à-vis des migrant.e.s considéré.e.s  comme indésirables pour prôner un autre système permettant :

un accès inconditionnel au territoire européen pour les personnes bloquées à ses frontières extérieures afin d’examiner avec attention et impartialité leurs situations et assurer le respect effectif des droits de tou∙te∙s ;

l’accueil des réfugié.e.s  non pas sur la base de quotas imposés aux pays, mais sur la base des choix des personnes concernées (selon leurs attaches familiales, leurs compétences linguistiques ou leurs projets personnels),  dans le cadre d’une politique de l’asile harmonisée, fondée sur la solidarité entre États et le respect inconditionnel des droits fondamentaux.

Communiqué par 
Plateforme des Comités d’Accueil des Réfugiés
en Drôme-Ardèche et Vaucluse (Cardav)
Valérie Rosier Coordination
Tél. 06 12 33 10 71 
arquaique@orange.fr
Mira Pons Rédaction
mirapons@gmail.com

MIGRANT’SCÈNE

FESTIVAL DE LA CIMADE

12 novembre – 4 décembre 2022

Comme chaque année, le festival Migrant’scène, organisé par La Cimade, s’installe dans une centaine de villes en France métropolitaine et en Outre-mer. Au programme : animations ludiques, ciné-débats, concerts, théâtre, repas partagés, rencontres avec des artistes d’ici et d’ailleurs…

Un festival qui répond à l’urgence de déconstruire les préjugés, la désinformation sur les personnes étrangères, et de contrer les discours de haine. Le mot d’ordre de Migrant’scène 2022 ? « Libertés ! Dans l’égalité et la solidarité ». Liberté de sortir du cadre des identités assignées et d’affirmer une identité plurielle, liberté de tourner le dos à un avenir bouché, liberté de circuler, liberté de travailler,
liberté d’aimer… Et liberté d’agir en solidarité avec celles et ceux qui sont privé∙e∙s du droit à ces libertés.

Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de La Cimade, souligne la pertinence du festival dans le contexte actuel : « À rebours du climat politique et médiatique ambiant, les équipes de La Cimade mobilisent les arts, la culture et les moments de convivialité partagée pour porter haut et fort une autre vision de société : où suspicion, peur de l’autre et restriction des droits des personnes exilées laissent la place à l’affirmation solidaire de libertés qui permettent à toutes et tous d’avoir, tout simplement, une vie meilleure. »

Plus de 200 événements organisés

Côté musique, le chœur « Enchantons-nous », composé de Nantais
et Nantaises d’ici et d’ailleurs, se produira le samedi 3 décembre au Labo Diva (Nantes). Une soirée de concerts aura lieu le mardi 29 novembre, à Paris, à La Péniche Antipode . Le film Tori et Lokita des frères Dardenne sera également projeté dans de nombreuses villes (Chambéry, Paris, Mont-de-Marsan, Montbrison, Auterive…).

Rappelons que La Cimade est une Association de solidarité active depuis 1930, et qu’elle agit pour les droits et la dignité des personnes réfugiées et migrantes grâce à un mouvement de 2 300 bénévoles engagé·e·s dans 95 groupes locaux et 137 salarié·e·s.
Présente dans l’Hexagone et en Outre-mer, l’association accompagne et défend près de 110 000 personnes étrangères chaque année, intervient en centre de rétention administrative, en prison et dans les bidonvilles à Montpellier et héberge chaque année près de 300 personnes dans ses centres de Béziers et Massy.

La programmation près de chez vous sur www.migrantscene.org.

LE PROGRAMME À VALENCE

« Femmes de méniges », un documentaire de Guillaume Estivie.
Projection + partage d’impressions avec des stagiaires et salariés de Dynam’&Co.
8 novembre 18h30, Centre du Patrimoine Arménien.

« Le chant des vivants », un documentaire de Cécile Allegra.
Projection suivie d’un échange avec les membres de l’association Limbo.
22 novembre 20h, cinéma Le Navire.

Repas africain suivi d’un après-midi jeux
Rencontre avec les bénévoles du Réseau26 et les jeunes étrangers isolés.
26 novembre 12h à 17h, café associatif Le Cause Toujours
(Réservation au 09 73 11 85).

« Un Etranger », texte de Moises Mato Lopez,
mis en scène par Gabriela Alarcon Fuentes et Maïanne Barthès
par la Compagnie Spell Mistake(s).
30 novembre 20h, médiathèque François-Mitterrand, Latour Maubourg.

Vivre sous la menace, une rencontre avec Stefan Le Courant ,
anthropologue, chercheur au CNRS, qui a mené une enquête de plusieurs années auprès des sans-papiers et raconte leur sangoisses quotidiennes.
3 décembre 15h, centre du Patrimoine Arménien.

Renseignement auprès de La Cimade Valence/Romans
au 06 04 44 93 27.

Communiqué par 
Plateforme des Comités d’Accueil des Réfugiés
en Drôme-Ardèche et Vaucluse (Cardav)
Valérie Rosier Coordination
Tél. 06 12 33 10 71 
arquaique@orange.fr
Mira Pons Rédaction
mirapons@gmail.com

Alerte Plaidoyer POUR les 3+4 de Briançon

Nous vous transmettons un appel commun de Tous Migrants et de la Cimade pour un soutien par écrit ou une participation à la cagnotte. Tous les renseignements se trouvent dans le texte.
Alerte Plaidoyer – 15 janvier 2019
Après le verdict scandaleux du 13 décembre 2018 à l’encontre des 3+4 de Briançon, Tous Migrants et la CIMADE Sud-Est s’alarment du déni de justice inacceptable et des nouvelles condamnations infligées à 3 autres montagnard.e.s solidaires 
Le 10 janvier 2019, Marie, Pierre et Kevin étaient jugés au tribunal de Gap. Ils ont été jugés coupables et sanctionnés pour avoir été solidaires avec des personne exilées. Qui par sa voiture, son thermos ou sa couverture de survie.
Mais ne nous trompons pas, c’est à nouveau la solidarité et le devoir de fraternité qui ont été condamnés et pénalisés (rappel du verdict : 3 et 4 mois de prison avec sursis pour Pierre et Kevin et peine d’amende pour Marie). 
Comme bien d’autres personnes solidaires auparavant, Marie, Pierre et Kevin n’auraient pas dû être à la barre d’un tribunal français puisqu’ils ou elle n’ont fait qu’aider une personne exilée en danger ou distribuer un thé chaud.
Au cœur de ce procès auraient dû se trouver non pas des personnes solidaires mais les vraies raisons politiques de cette situation catastrophique dans nos montagnes alpines qui deviennent des zones de non-droit, de violences et de souffrances mortelles. Ces violations des droits des personnes exilées à la frontière franco-italienne sont connues et déjà maintes fois dénoncées par nos organisations (cf Communiqué de Presse inter-associatif en date du 16 octobre 2018). Le parquet le sait : mettant en danger de mort des personnes, la Police aux frontières traque et poursuit des exilé·e·s dans la montagne. Des signalements ont été envoyés au procureur pour illustrer ces intimidations, ces violences répétées dans les montagnes. Une plainte et des témoignages accablants ont été recueillis et envoyés – en date des 25 et 26 septembre puis du 22 octobre 2018 – au procureur qui ne peut ignorer la situation dans les Alpes. 

Une justice qui obéit à quels principes ? 
Des gestes de solidarité, d’hommes et de femmes qui apportent soutien, assistance à leur prochain ne devraient pas être poursuivis par les procureurs. Et pour faire écho à la question posée par l’un des avocats devant le tribunal de Gap : pourquoi le procureur a-t-il choisi de continuer ses poursuites à charge contre les solidaires alors qu’il a le choix de les abandonner ? 
Les raisons sont là encore éminemment politiques : tout d’abord viser à faire passer pour des délinquant·e·s les personnes solidaires qui défendent les droits humains ; ensuite dissuader d’intervenir celles et ceux qui un jour croiseront sur le bord de la route ou au détour d’un chemin des personnes exilées épuisées, en hypothermie près de la frontière. Enfin, chercher à casser le mouvement citoyen de celles et ceux qui remettent en cause les frontières telles qu’elles sont vécues actuellement. Pour ces trois raisons, des défenseurs des droits humains sont condamnés à des peines de prison.
Quand la magistrature à Gap s’aligne sur le ministère public, nous nous inquiétons de l’indépendance de la justice, de son impartialité. Le tribunal de Gap semble incapable de prononcer des relaxes face à cette « impérieuse » nécessité de condamner pour faire trembler la solidarité. Preuve en est : le tribunal a passé outre les droits de la défense lors de ce procès. En effet, l ‘un des avocats n’avait pas eu accès au dossier pénal de son client avant l’ouverture du procès ; et un second l’avait reçu très tardivement. Le report a été demandé et chaque fois refusé… Alors même qu’aucune urgence vitale ne justifiait la tenue de ces procès comme l’a rappelé l’un des avocats. Tout aussi grave, des preuves qui auraient disculpé Pierre d’une version policière des faits totalement fallacieuse et mensongère ont été refusées. 
Ces faits révèlent une justice à charge, une justice qui ne respecte pas ses propres règles, une justice qui frappe les défenseurs des droits au lieu de frapper les responsables politiques et policiers qui non seulement ne respectent pas l’obligation de porter assistance à personne en danger mais contribuent à créer ces mises en danger mortel.

Il n’y a pas de bons ou de mauvais défenseurs des droits humains
« Puis je vous demander si vous êtes engagé.e dans une association de soutien aux migrants ? », a demandé la magistrate à chacun des trois solidaires. Poser cette question n’est pas anodin. A celle qui répondait par la négative, une amende, à ceux qui étaient perçus comme « militants », des peines de prison. 
La question récurrente de la magistrate laisse entendre que le principe de fraternité pourrait accepter plusieurs définitions. Or il n’y en a qu’une : celle qui affirme que le respect des droits fondamentaux de toute personne est une nécessité, quelle que soit sa situation administrative ou autres. Cette question crée la confusion entre la définition d’un principe et les diverses manières et possibilités de le mettre en œuvre dans la pratique. Enfin, elle gomme le fait que les citoyens sont confrontés à un Etat qui ne respecte pas les droits fondamentaux des personnes exilées comme le rappellent inlassablement le Défenseur des Droits, la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme et plus largement les défenseurs des droits humains.

La dérive de l’Etat de droit
Dans ce contexte, on peut s’interroger sur qui sont les « militants », et pour qui « militantisme » signifie l’instrumentalisation d’une situation pour la poursuite d’une finalité prédéfinie : 

  • S’agit-il des personnes qui viennent en aide à d’autres personnes en détresse, dans le respect du principe de fraternité, que ce soit à titre individuel ou dans un cadre associatif ? 
  • Ou bien celles qui cautionnent délibérément les multiples entraves au droit et les violences policières à l’encontre des personnes exilées ? Celles qui s’acharnent à poursuivre ces personnes solidaires et à les condamner ? Celles qui prennent a priori pour vraies les versions policières et qui accusent a priori les solidaires de fabriquer des faux, tout en refusant d’examiner les documents apportés à l’appui de leurs dires ? Celles qui définissent et soutiennent des politiques migratoires qui ont pour conséquence la mort de milliers de personnes qui cherchent un coin de terre où vivre en paix ? 

Qu’on y prenne garde : la multiplication des poursuites et des condamnations pénales à l’encontre des personnes solidaires fait apparaître plusieurs marqueurs des sociétés inégalitaires et des régimes autoritaires :

  • la réduction de la fraternité à un acte charitable individuel et isolé (le privilège des riches) 
  • le discrédit de l’engagement collectif consistant à mettre en pratiques des valeurs humanistes et à combattre les injustices
  • le traitement des opposants politiques comme des délinquants.

Nous réaffirmons que les maraudes soulagent des souffrances et permettent de sauver des vies dans les montagnes. Qu’il s’agit d’une solidarité active qui va bien au-delà du geste charitable isolé auquel les dirigeants actuels voudraient le réduire. A Briançon, comme à Paris, Calais ou dans tant de grandes villes, les maraudes sont les conséquences de ces politiques migratoires qui érigent en principe de ne pas accueillir et de mal accueillir celles et ceux qui ne nous ressemblent pas.

C’est pourquoi, Tous Migrants et La Cimade Sud-Est :

  • affirment que les maraudes continueront tant que ces politiques illégales et dangereuses persisteront : tous les procureurs de France ne suffiront pas à endiguer les personnes solidaires qui, chaque jour plus nombreuses devant ces exigences de solidarité qu’elles découvrent, agissent pour défendre les droits des exilé·e·s.
  • appellent à une maraude géante solidaire le 15 mars prochain à Montgenèvre : « Tous solidaires ! tous maraudeurs ! » (Informations à suivre)
Merci d’avance de faire circuler largement ce message dans vos réseaux !Vous pouvez aussi télécharger le PDF de cette déclaration commune.

Plus fraternellement que jamais,
L’équipe de Tous Migrants

Vous pouvez aussi télécharger le PDF de cette déclaration commune.  

JE SOUTIENS 
LES SOLIDAIRES POURSUIVIS 

JE SOUTIENS FINANCIEREMENT. La cagnotte en ligne pour aider à couvrir les frais de justice des 3+4+2+… est toujours ouverte et est plus necessaire que jamais … merci d’avance d’apporter si vous le pouvez votre contribution financière ICI (https://www.gofundme.com/liberte-pour-les-7-de-briancon)

J’APPORTE MON SOUTIEN ECRIT. En 48 heures, juste avant le procès, nous avons reçu une centaine de témoignages. Nous pensons important de continuer à les collecter : une fois consolidés, ils reflètent notre détermination collective, l’affirmation de nos valeurs, … ils apportent la preuve que nous sommes nombreux à penser fraternité et solidarité, envers et contre les décisions de justice iniques et les derives étatiques… Soyez prolixes …et écrivez-nous ICI.

Sans étiquette politique ou religieuse, Tous Migrants est un mouvement citoyen pacifiste de sensibilisation et de plaidoyer né en septembre 2015 autour du drame humanitaire des migrants en Europe, qui a pris le statut d’association loi 1901 fin 2016. Fort de l’adhésion de plus de 600 citoyens à la cause qu’il défend, plus de 8300 abonnés Facebook et 2600 destinataires de sa Lettre d’information, Tous Migrants mène des actions complémentaires dans le Briançonnais : veille et partage de l’information via une newsletter périodique, un site web et une page Facebook, conférences, cinés-débat, ateliers d’écritures, manifestations artistiques ou culturelles de soutien, campagnes de plaidoyer, actions en justice…

L’action de Tous Migrants repose sur trois principes directeurs :
– C’est en renforçant le lien social local, en ouvrant des espaces de dialogue, d’échange, de convivialité et de solidarité avec notre voisin d’ici (« l’autre d’ici ») que nous accepterons naturellement notre voisin de là-bas (« l’autre de là-bas », étranger, exilé, migrant, réfugié,…);
– Chacun d’entre nous peut « faire sa part », à son échelle, pour contribuer à la résolution de la crise humanitaire actuelle, y compris en plaidant pour l’adoption de décisions politiques conformes aux droits humains fondamentaux, tels que définis notamment par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Il en va de notre humanité et de notre dignité. Il en va de notre humanité et notre dignité;
– Les moyens que nous utilisons doivent être conformes aux fins que nous poursuivons. C’est pourquoi notamment le respect des principes de la non-violence doit orienter toutes nos actions.Contact:
tousmigrants@gmail.com
www.facebook.com/tousmigrants
www.tousmigrants.org,
twitter @MigrantsTous

Communiqué par
Plateforme des Comités d’Accueil des Réfugiés en Drôme-Ardèche et Vaucluse
Valérie Rosier, Coordonnatrice,  Tél 06 12 33 10 71
arquaique@orange.fr
Colette Sénéclauze, Secrétaire, Tél 04 75 26 41 44
c.a.sene@club-internet.fr
Annie Molinet, Blog, Tél 04 75 28 51 77
coparhb@gmail.com
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